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lundi 16 décembre 2013

Christian Eckert et Arnaud Montebourg devraient apprendre à se taire plutôt que de parler d'une économie dont ils ignorent tout .

Les entrepreneurs parlent aux Français

Publié le 16 décembre 2013

Christian Eckert et Arnaud Montebourg perdent des occasions de se taire.
Christian Eckert et Arnaud Montebourg perdent des occasions de se taire. Crédit Reuters

Le député PS Christian Eckert et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg enfoncent au fil de leurs discours et propositions l’entrepreneuriat français plutôt que de le défendre
Cette majorité, qui par certains de ces membres pourrait être un acteur crédible malgré ses erreurs, de la défense progressive de l’entrepreneuriat français, est victime de deux fléaux.
 L’aveuglement et la parlotte.
 Le champion du premier s’appelle Christian Eckert.
 Le second, à peine moins dangereux, est Arnaud Montebourg.

Christian Eckert.
 Son nom est associé à tout ce que l’on peut trouver de détestable en politique.
Comme trop de députés, c’est un professionnel de la politique.

 Fidèle à une tradition socialiste bien ancrée dans le réel, c’est un prof. De Math.

 Ceux qui confondent équation virtuelle et réalité, qui ont été habitués à raisonner dans l’abstrait, sans jamais à devoir en appliquer les conséquences sur le terrain.


Comme de nombreux politiques, de droite comme de gauche, il n’a jamais vraiment travaillé et ne connaît rien à l’entreprise.
 Cela lui permet manifestement de vouloir la façonner comme il l’imagine, à défaut d’en connaître la moindre règle.

Comme de nombreux politiques, il aime à donner des leçons sans se les appliquer.
 Les entreprises doivent être transparentes, mais cela ne s’applique pas à son patrimoine.
 Il a refusé de donner la moindre information sur le sien quand a rugit de débat sur la transparence.

Comme de nombreux socialistes dont il représente la face dogmatique, il est contre le travail le dimanche, qui risquerait de créer de l’emploi, il considère l’entrepreneur comme un fraudeur sur pattes, un dangereux profiteur, qui selon ses propres termes « veut le beurre et l’argent du beurre », quand il ose s’insurger contre une taxation tous azimuts de ses activités.
Comme de nombreux socialistes, il pense que l’impôt est outil d’organisation d’une vision politique et non un élément destiné à donner à l’économie le ressort qu’elle mérite pour créer les conditions de la croissance.

Enfin, son nom est associé à l’essentiel des propositions qui consistent à créer un nouvel impôt.
 De ce côté, il est sur tous les fronts, d’une inventivité qui confine au génie.

 De Vinci pleure de jalousie dans sa tombe.

 Il faut l’augmenter.
 Plus facile que de se demander pourquoi les entrepreneurs quittent la France.
 La parole du président de la République suite aux Assises de l’entrepreneuriat, il faut la violer.
 Sans se demander les dégâts que ce viol de la crémière, dont lui abuse, pourra créer chez ces entrepreneurs qui avaient fait confiance à l’élan suscité par les Assises.
 Et moultes autres taxes qu’il doit théoriser en se rasant le matin pour mieux raser la France.

Cet homme, en bon prof de math fait des équations.
 Plus d’impôts signifie plus de recettes.
 Les dégâts collatéraux et directs ?
Il les ignore car la définition du mot entreprise ne figure pas dans les bouquins de math.
 Le fait que trop d’impôt aboutisse à moins d’impôts collectés ?
Pas prévu dans le calcul.
A 57ans ! Ce n’est plus un redoublant, c’est une momie au musée de l’économie.
 Lui qui gagne entre 6 et 8 fois ce que l’entrepreneur moyen gagne en France, l’accuse de demander, en quémandant de ne pas être imposé à 62% sur les rares plus-values qui jalonne la vie d’un créateur d’entreprise, le beurre et l’argent du beurre, pendant que lui viole la crémière !

Lui enfin, qui, sous le prétexte de corriger les dérapages d’un tout petit nombre, préfère pénaliser la population toute entière (sa demande d’exception au régime des plus-values sur le PEA PME).
 Il manifeste ainsi sa haine pour notre corporation, ne voulant pas laisser un centime échapper à son acharnement, démontrant ainsi ce dogmatisme aveugle qui considère l’entrepreneur comme un tricheur en puissance.
 Cette même culture de l’entrepreneur-tricheur, que sa génération a transmise à l’URSSAF ou au fisc.

Si le PS souhaite rétablir l’économie, il devra faire l’économie de ce type d’élu, lui éviter non seulement le cumul des mandats mais aussi le droit de cité dans un univers qu’il détruit par aveuglement.

En guise de conclusion, un dernier mot de notre Montebourg national.
 Le Roi du calembour destructeur, de celui qui, désigné par le président pour le redressement, semble plus brillant dans la destruction improductive.
Sa dernière sortie au Web13 ? "When innovation destroys system, we have to go slowly", c'est-à-dire ralentissez l'innovation quand elle met en danger les entreprises, notamment sur UBER face à la mafia des taxis parisiens.

Brillant ! Voilà un homme, qui, censé donner un élan au pays, souhaite lui attacher les pieds pour mieux ne pas sauter ! Un populiste conservatiste.
 Encore un nouveau concept.
Attention Mr Montebourg, c’est innovant un nouveau concept.
 Allez-y doucement !
 Lui aussi devrait attendre 15 minutes avant d’en sortir une nouvelle.
 15 minutes pour tourner sa langue dans sa bouche, voilà qui éviterait à notre pays de passer pour un pays otage d’incompétents dogmatiques, qui érigent le vent en mode de pensée.
Des paroles qui s’envolent mais retombent dans chaque pays dont nous devenons la risée.


Mr le président, vous qui avez un humour souvent fin, débarrassez-vous de ceux qui nous font d’aussi mauvaises blagues.

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