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lundi 4 novembre 2024

Imane Khelif : la boxeuse était un homme


 

 monde-mensonger

 Marc Reisinger


J’ai tenté précédemment de décrypter « l’affaire Imane Khelif », à chaud, pendant les Jeux Olympiques de Paris.


Des informations médicales inédites, obtenues par le journal d’investigation Le Correspondant, permettent de conclure le débat sur le sexe de la médaille d’or de boxe féminine des JO 2024. 

Prise pour une petite fille à la naissance, elle s’est révélée homme à l’adolescence, et ne devrait pas être autorisée à se battre contre des femmes.


Le dossier médical


Djaffer Ait Aoudia du Correspondant a eu accès au dossier médical d’Imane Khelif à l’hôpital du Kremlin Bicètre, à Paris, et à l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine, à Alger :


« Là où la championne est suivie par la crème de la crème de l’endocrinologie : les Professeurs et chefs de service, Soumaya Fedala et Jacques Young. Dans leur rapport, rendu en juin 2023, les deux médecins, Young et Fedala, pointent, sans détour, la pathologie d’Imane Khelif : un déficit “5-Alpha-réductase de type 2, une anomalie génétique qui entraine un dysfonctionnement métabolique de la testostérone et de la dihydroandrosterone”. » https://lecorrespondant.net/imane-khelif-ni-ovaires-ni-uterus-mais-des-testicules/


Le dossier constate aussi : “une absence d’utérus”, la présence de testicules non-descendus et un micro-pénis. Le caryotype 46 XY confirme le sexe masculin. Le taux de “testostérone type masculin est de 14,7” (le taux féminin normal est de l’ordre de 0,2 à 0,8 ng/ml).


Le génotype (XY) d’Imane Khelif, ses gènes, sont donc masculins. Son phénotype (caractères visibles) est à la fois masculin et féminin. Le taux de testostérone est masculin, même supérieur à la normale. Sa pathologie, le déficit en Alpha 5 réductase type 2 (5-AR2) entraîne une réduction de la conversion de testostérone en dihydroxyteststérone (DHT).


Conséquences de cet énoncé savant ? Avec un déficit en 5-AR2, les organes génitaux externes peuvent ressembler à ceux d'une fille à la naissance. C’est le cas d’Imane Khelif, avec ses testicules non descendus et son micropénis.


À la puberté, la testostérone induit des traits masculins, comme l'augmentation de la musculature, mais les caractéristiques sexuelles secondaires comme la pilosité faciale et corporelle peuvent être réduites, et les organes génitaux peuvent rester petits.


La testostérone augmente la masse musculaire et la force, réduit la masse grasse, et contribue à l'augmentation de la densité minérale osseuse, ce qui affecte indirectement la performance musculaire en diminuant le risque de fractures.


L’identité de genre des individus présentant cette anomalie peut varier. Certains peuvent s'identifier comme hommes, d'autres comme femmes. L’identité de genre d’Imane ne semble pas faire de doute, comme on peut en juger sur ses photos publiées in tempore non suspecto, avant les JO 2024.                       



Même au cours des JO, il a pu se laisser aller



Le Comité Olympique a triché


En résumé, Imane Khelif présentait des caractères féminins dans l’enfance, mais son sexe génétique est clairement apparu à l’adolescence et son taux de testostérone en fait définitivement un homme. Il y a certainement là un drame personnel, une situation complexe, dont la victime a également tiré profit. Son cas ne constitue pas une fraude absolue (car il existe une anomalie génétique), mais une fraude quand même, car cette anomalie n’a pas empêché le développement d’un phénotype masculin pour ce qui concerne l’activité sportive.


Khelif et le Comité Olympique algérien ne sont pas seuls responsables de cette fraude. Le Correspondant nous apprend, en effet, que le Comité Olympique International a accepté l’identification d’Imane Khelif comme femme « alors qu’il avait reçu le dossier médical du Pr Young, en mai 2023 ».


Le caryotype XY d'Imane Khelif avait d’ailleurs été confirmé par le Pr Alan Abrahamson, associé à l'école de communication et de journalisme Annenberg de l'université de Californie du Sud, spécialiste des sports olympiques et membre du comité de presse du Comité international olympique. Celui-ci a déclaré dans un communiqué avoir personnellement pris connaissance des résultats des tests chromosomiques commandés par l'IBA en 2022 et 2023 révélant que les tests « ont conclu que l'ADN du boxeur était celui d'un homme composé de chromosomes XY ». https://www.3wiresports.com/articles/2024/8/3/0d4ucn50bmvbndhhqjohaneccoqueq


Les milieux de la boxe étaient conscients du problème, puisque le commissaire technique de l'équipe espagnole de boxe a révélé que la boxeuse algérienne avait été jugée trop dangereuse pour que les femmes s'entraînent contre elle lors d'une retraite de boxe en Espagne. https://reduxx.info/khelifs-coach-confirms-problem-with-chromosomes-as-spanish-national-boxing-team-commissioner-reveals-that-khelif-was-considered-too-dangerous-to-train-against-women/


La boxeuse Bulgaro-Nigérienne Joana Nwamerue, qui a affronté Imane Khelif lors de séances d'entraînement à Sofia en février 2024, affirmait aussi que Khelif est un homme par sa puissance et ses techniques. https://reduxx.info/khelif-is-a-man-female-boxer-who-fought-imane-khelif-speaks-out-claims-algerian-boxing-team-told-her-khelif-had-been-biologically-altered-by-living-in-the-mountains/


Tous ces témoins ont été disqualifiés. On pourrait dire que cette grave dérive, qui a traumatisé plusieurs boxeuses et coûté la médaille d’or à la chinoise Yang Liu, illustre bien les JO 2024 wokistes de Macron à Paris.





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