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jeudi 20 juin 2024

LFI : ils veulent absolument qu’on pense comme eux…


 

Le nouveau Front populaire sera à majorité LFI.

 Mélenchon est arrivé à ses fins, dominer une coalition dans laquelle il partait désavantagé, en regard du score obtenu lors du scrutin du 9 juin. 

Le vieux renard aura eu raison des autres partis pour imposer ses vues et son programme. Il fait de sa formation l’axe central et devient la figure incontournable. C’est bien là peut être que sera le problème, d’autant que l’association avec Poutou n’en finit pas de susciter des interrogations, quand ce ne sont pas des peurs, notamment sur les positions anti FDO qu’il n’hésite pas à revendiquer, jusqu’à se présenter dans la ville où a été assassiné le gendarme Beltrame. La provocation est à la hauteur du mépris et de la haine de cette gauche contre ce qui porte un uniforme. Dans le même temps, l’alliance s’empresse de préparer la contestation sociale. Le détonateur destiné à faire sauter la paix civile est en place, sous le prétexte que les libertés seront menacées, lutte décidée et encadrée par les valeurs que la gauche dispense, comme à son habitude, rendant le RN responsable par avance des maux qui pourrait surgir après sa victoire éventuelle.

Le RN est le diable parfait pour permettre à la gauche d’accéder au pouvoir. Elle ne craint qu’une chose, être prise de vitesse et voir le RN gouverner. Le risque est alors grand, car les mensonges pourraient ne pas résister à l’épreuve de la réalité. Au pire il ne ferait pas mieux, mais sans pour autant que les catastrophes annoncées aient lieu, nous devions voir une cascade de reculades sociales en Italie, on cherche encore, on ne constate rien. C’est donc à dessein que le NFP doit semer le doute, se livrer au procès d’intention, hurler sa haine à l’idée que le scrutin vienne contredire sa sainte parole. Et tous s’y mettent. Des hauts fonctionnaires de l’éducation nationale viennent de se distinguer en affirmant qu’ils n’appliqueraient pas les nouvelles directives. On se souvient qu’ils ont par ailleurs, été prompts à se plier aux injonctions durant le COVID, dont on sait aujourd’hui toute l’absurdité et l’inutilité.

Mais à l’époque leurs consciences n’ont pas été tiraillées, comme elles ne le sont pas plus quand un enfant est victime de harcèlement ou de violences. La sensibilité et l’indignation connaît donc des échelles de valeurs et des intensités qui se mesurent sans doute à l’engagement qu’ils nécessitent et à la notoriété qu’elle peut drainer.

Qu’ils prennent leurs responsabilités, le nouveau pouvoir devra trancher et s’ils ne sont vraiment pas d’accord, qu’ils démissionnent ! Jouer les révoltés quand on ne risque rien est une tartufferie, qu’ils assument ! Dans les faits les programmes des trois formations principales sont semblables dans la fiction et l’illusion qu’ils entretiennent, tant qu’un audit de l’ensemble des finances publiques ne sera pas réalisé, aucun budget sérieux ne pourra être élaboré. Le but sera bien évidemment de supprimer illico toutes les aides aux comités qui ne servent à rien, si ce n’est à placer les amis, celles qui vont à certaines associations, avec en parallèle la lutte contre la fraude sociale. Sans ce préalable, quel que soit le programme engagé, le déficit ne sera pas contenu. Les promesses d’augmentation du point d’indice des fonctionnaires ou du SMIC, pour alléchantes qu’elles soient, sont utopiques puisque les marges de manœuvre financières sont nulles aujourd’hui. En cela Macron a bien piégé les oppositions, sauf à ce qu’elles réagissent en coupant franchement dans tout ce qui est inutile et cessent d’entretenir une cour de notables, de personnalités, ou de parasites institutionnels, maintenue en vie ou au calme pour flatter les dirigeants, leur permettre de garder leurs privilèges ou acheter la paix sociale dans les pires quartiers. Certains s’achètent une bonne conscience aux Restos du cœur, dans la collecte des pièces jaunes, ou autre mise en scène caritative et soignent ainsi l’hypocrite visage du bienfaiteur, pour masquer celui des profiteurs qu’ils sont réellement. Toutes les organisations syndicales sont sur le pied de guerre pour déclencher une grève générale, pour paralyser le pays en signe de contestation. Mais quelle est la cause de cette fronde ? L’éventuel résultat d’un scrutin démocratique qui donnerait la victoire au RN. La démocratie serait menacée suite à un vote régulier ? Et c’est sous cette justification que la gauche organiserait une grève destinée à remettre en question la majorité qui aura décidé autrement ? Bel exemple d’acceptation du jeu des institutions. Une minorité qui entend ne pas reconnaître la volonté du souverain qu’est le peuple n’est ni plus ni moins qu’une faction séditieuse qui souhaite réaliser un coup d’État. Il se prépare dans l’indifférence des médias, qui y voient sans doute une saine manifestation de l’opposition, la morale policée mise à l’honneur face à la barbarie perpétrée par un peuple inculte que l’on doit remettre dans le droit chemin, par le chaos s’il le faut. Cela en dit long sur les valeurs qui sont véhiculées et admises au sein de l’intelligentsia.

Les syndicats se feraient-ils les complices de ce coup de force ? Comment expliqueront-ils au bon peuple de France qui aura voté contre la coalition de gauche, qu’il faut refuser ce choix pourtant majoritaire et quiconque voudra les en empêcher sera forcément un ennemi de la liberté et qui plus est d’extrême droite ? Il y a des illégalités qu’il faudra bien punir un jour, dont celle de laisser à une minorité violente imposer ses opinions ou façons de vivre, sous prétexte qu’elle n’admet pas qu’une majorité soit opposée à ses idées ou délires. C’est aussi cela qui est en jeu le 30 juin et le 7 juillet. Le vrai visage de la menace démocratique est bien dans une protestation contre une décision par définition non contestable, celle du peuple. Si la sécurité juridique du vote n’est plus assurée, alors il n’y a plus, ni constitution, ni démocratie, promesse du Nouveau Front Populaire…

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

https://t.me/R_P_France

Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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