[POINT DE VUE] Quels choix de vote pour ces législatives ?

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• Général (2s) Roland Dubois
• 24 juin 2024

 

Rien ne va vraiment, en France. Nos dirigeants successifs, de droite et de gauche, nous ont amenés là.

La liste est longue de nos déficiences. 

On peut citer : un niveau de vie moyen insuffisant ; nos jeunes qui ne sont ni bien instruits ni éduqués du tout par une Éducation nationale aux mains de pédagogistes gauchistes depuis un demi-siècle ; l’évolution de notre économie qui nous met dans le peloton de queue des pays européens ; le déficit commercial énorme et croissant ; la désindustrialisation ; le budget en déficit depuis cinquante ans ; la dette aggravée jusqu’à la démesure sous notre président actuel. Ajoutons des dépenses de l’État croissantes sans qu’aucune réforme de structure ne vienne en atténuer le coût ; la Défense nationale paupérisée totalement inadaptée à la menace déjà présente sur notre continent ; l’État qui n’ose plus faire preuve d’autorité ; la diplomatie impuissante en raison de ce qui précède car on n’écoute que les puissants. Mais le pire est ailleurs.

Le Grand Remplacement en cours

Les Français sont las d’une immigration étrangère, africaine surtout, qui devient folle : 500.000 personnes par an, sans compétence particulière, d’une autre culture et qui, depuis peu, sont réparties d’autorité jusque dans les petites communes. Dans des zones entières, on n’est plus en France. Il suffit de s’y promener et de regarder autour de soi. L’autorité républicaine ne s’y exerce plus. Un autre droit a remplacé la loi française. Aucun système ne peut permettre l’assimilation de telles masses. Dans leur grande majorité, ces populations sont musulmanes et restent figées dans leur communion avec la société d’où ils viennent.

Nombre d'entre eux, surtout parmi les jeunes, refusent la société d’accueil, même lorsqu’ils sont français, et dans ce refus, on peut voir l’origine de l’antisémitisme qui renaît, et une grosse part des faits de délinquance ou criminels. Quand ils n’approuvent pas les menées agressives, voire les crimes, des islamistes, trop d'entre eux restent silencieux et  les suivent par adhésion, peur ou indifférence. La submersion migratoire consentie depuis longtemps par nos autorités est en cours avec, à la clef, la dissolution de notre identité et l’émergence d’une France qui ne sera plus la France. Mettre fin à cette situation est la priorité des priorités. Le reste est important mais secondaire, et pour qu’il soit pris en compte, il faut d’abord survivre en tant que nation.

Quel choix de vote ? L’« extrême centre » macroniste, comme dit le président lui-même ? Mais ils sont le problème, ils ne peuvent être la solution. Pas, non plus, le « Nouveau Front populaire », vrai fascisme d’extrême gauche, antisémite, qui nous promet l’accueil de toute la misère du monde et établirait une dictature dont M. Mélenchon, admirateur des grands « démocrates » Robespierre, Castro et Chávez, serait sans doute le nouveau guide suprême. Voter pour les candidats LR de M. Ciotti, pour ceux de Reconquête ? Acceptable sur le fond, car bien des choses les unissent à ceux du RN. Mais il y a le risque, sauf dans des circonscriptions particulières, que ces choix dispersent les votes de droite sur plusieurs personnes et qu’aucune n’atteigne les 12,5 % des inscrits au premier tour, les éliminant ainsi toutes pour le second.

Notre drapeau délaissé

Il reste le RN. Certes, son programme économique me laisse perplexe, pour dire le moins, et je n’aime pas son attitude plus qu’ambiguë vis-à-vis du conflit ukrainien. Peut-être, s’il arrive au pouvoir, serai-je un critique de son action. Mais nous n’en sommes pas là. Pour l’instant, avec ses alliés, il est le seul à ramasser le drapeau tricolore que tous les autres ont laissé tomber dans le ruisseau ou rêvent de remplacer par le drapeau rouge ; le seul à oser vouloir appliquer la préférence nationale en France, ce qui est la moindre des choses ; le seul à avoir la volonté affichée de mettre fin à une immigration folle et ses conséquences : dissolution de notre identité, changement de notre mode de vie, insécurité, trafics en tous genres, crise du logement et dépenses sociales se chiffrant en dizaine de milliards.

Le navire France est en train de sombrer. Peut-être, demain, critiquerai-je son cap, le réglage des voiles. Mais il faut d’abord éviter le naufrage ; pour cela, colmater les brèches dans la coque et actionner les pompes de refoulement pour que le navire reste à flot. Je ne vois pas, actuellement, d’autre équipage que le RN, et ses alliés, pour faire ça.