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lundi 17 juin 2024

Sondages, ralliements : face aux outrances de la gauche le RN assure et rassure


© Jordan Florentin 
© Jordan Florentin

 

 

À quinze jours du premier tour, et à l'issue d'une journée de folie à gauche, marquée par le retour des méthodes staliniennes chez LFI et une manifestation parisienne où les hystéries islamistes et anti-police se sont déchaînées, le RN semble incarner le parti de la raison et du sérieux.

 À une gauche qui a choisi la compromission avec l'extrémisme islamo-gauchiste, il apparaît de plus en plus comme le seul rempart solide contre le saut dans l'inconnu que représenterait une victoire de ce Nouveau Front populaire qui, à peine né, est déjà en voie d'implosion. Plusieurs signes objectifs vont dans ce sens.

Les Klarsfeld père et fils choisissent le RN « sans hésiter » !

Samedi, le scandaleux ralliement de la gauche socialiste, jusqu'à Raphaël Glucksmann et l'ancien Président Hollande, a poussé deux figures morales de la lutte contre l'antisémitisme à prendre clairement position en faveur du RN. Serge Klarsfeld, l'infatigable traqueur de nazis, a été très clair : « Si j’ai le choix entre LFI et le RN, je voterai sans hésitation pour le RN. »


 

Dans une enquête du Monde sur l'attitude de la haute fonction publique, son fils, Arno Klarsfeld, enfonce le clou : « Je dis que Marine Le Pen a changé, elle n’est pas raciste et antisémite. La France insoumise [LFI] est antisémite derrière un voile diaphane antisioniste. Entre Mélenchon et le RN, je choisis sans hésiter le Front national. »

Après la déclaration d'Alain Finkielkraut, la semaine dernière, les slogans ouvertement antisionistes de la manifestation de ce samedi auront achevé de convaincre ceux qui hésitaient encore.

Un RN en pleine dynamique de rassemblement

Outre les investitures de candidats médiatiques (Guillaume Bigot, Pierre Gentillet), les ralliements de Marion Maréchal et d'Éric Ciotti commencent à se mettre en place partout sur le terrain, avec des conséquences concrètes sur des candidatures d'union dès le premier tour. Par exemple, dans le Var, Laure Lavalette a adoubé comme suppléant son concurrent LR de 2022. En Lot-et-Garonne, le bureau de Reconquête 47 a également opté pour l'union en choisissant de ne pas présenter de candidat. Le RN avait remporté deux circonscriptions sur trois, il y a deux ans ; la troisième devrait également lui revenir.

Des sondages porteurs d'espoir

Si la rapidité de l'émergence du Nouveau Front populaire l'a immédiatement propulsé dans les sondages en seconde position autour de 25 %, devant la majorité sortante, les premiers craquements entendus ce samedi devraient casser net cette dynamique balbutiante. Rappelons, d'ailleurs, que 25 % était déjà le score de la NUPES, il y a deux ans. Pas de réel progrès, donc. Un sondage OpinionWay pour Les Échos et Radio Classique accorde 33 % des voix au RN, 25 % à la gauche unie, 20 % aux macronistes, 8 % à LR et 3 % à Reconquête. Le sondage IFOP pour le JDD< publié ce dimanche enregistre même une progression du RN à 35 %

Une gauche qui effraie

Le sondeur constate les limites de l'opération d'union de la gauche : pour Bruno Jeanbart, cité par Les Échos, « on retrouve ce phénomène classique qui veut que si quatre listes font toujours plus qu'une seule liste, une élection n'est jamais une addition ». Beaucoup de voix, à gauche même, reconnaissent que cette alliance, par les outrances de son programme (économique et migratoire) et de ses investitures, va agir comme un repoussoir.


 

C'est exactement ce que notre confrère Jordan Florentin vient de constater en province.


 

Le réflexe barragiste a changé de camp et d'adversaire !

Des électeurs RN déterminés

Surtout, le RN dispose d'un atout considérable : ses électeurs sont les plus sûrs de leur choix, à 87 %, là où ils ne sont que 73 % pour le Front populaire, 63 % pour la majorité et seulement… 33 % chez LR, en pleine décomposition.

À quelques heures de l'ouverture de la campagne officielle, le RN part avec un net avantage sur ses adversaires. Si sa dynamique se confirme et si la participation augmente, on pourrait même s'attendre à plusieurs élections dès le premier tour, sur ses terres d'élection du Nord (Marine Le Pen) et du Sud dans le Var et le Vaucluse par exemple, là où, il y a deux ans, seuls quatre députés NUPES et un macroniste avaient réussi. Ce serait un excellent signal mobilisateur pour engager la dynamique du second tour partout en France, où il n'était présent que dans 208 circonscriptions en 2022, quand il devrait l'être, cette fois, dans plus de 500 !

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