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mardi 18 juin 2024

Avancées sociales. Quand François Mitterrand dénonçait l’excuse du « c’est trop cher » !

 

par | 18 Juin 2024 |  


Voilà qui ne nous rajeunit pas mais qui est une vidéo d’utilité publique pour plusieurs raisons.

D’abord, l’éternel débat autour des avancées sociales se poursuit et c’est bien normal. Les plus jeunes générations peuvent donc voir qu’il est vieux comme le monde, l’histoire des luttes sociales, ou encore comme la politique de notre pays !

Ensuite, nous avons désormais un peu de recul et les contextes sont à chaque fois différents. Pourtant dans tous les exemples que cite l’ancien président français, il ne faut pas oublier une petite subtilité ! A l’époque, à toutes ces époques même la France disposait de la totalité de sa souveraineté.

Nous faisions notre droit, aujourd’hui écrit par des directives européennes, nous battions monnaie avec la Banque de France, une souveraineté aujourd’hui confiée à la BCE et donc à l’Europe, et puis, nous avions des frontières avec des droits de douane, avec des protectionnismes qui venaient réguler toute concurrence extérieure. Mieux, nous étions en guerre contre l’Allemagne régulièrement… pas acheteur de grosses BMW et autres superbes Mercedes.

Les avancées sociales que nous pouvions faire seuls à une époque, ne sont plus possibles dans les mêmes conditions aujourd’hui. Je ne vous dis pas qu’elles sont impossibles ou pas souhaitables ! Je vous dis qu’il faut un contexte cohérent pour les rendre crédibles.

Nous ne pouvons pas faire aujourd’hui sans l’Europe, sans la mondialisation et sans nos partenaires… sauf, à sortir de l’Union Européenne et à retrouver notre propre monnaie. 

A termes, je pense que l’Euro est une erreur qu’il nous faudra réparer et que ce sera douloureux, mais nous pouvons tenter à tout le moins de faire les choses progressivement et avec intelligence.

Il ne s’agit pas d’opposer mais de dire que si je crois fermement que l’économie est au service des gens, pour qu’elle le soit réellement, il faut agir avec beaucoup de bon sens et de raison, les bons sentiments ne faisant jamais les bonnes politiques ! Pour partager le gâteau, encore faut-il en faire cuire régulièrement, parce qu’une fois le gâteau partagé, il ne reste plus que la misère et les pénuries. On arrive toujours au bout d’un gâteau ! C’est pour cela que la véritable réflexion ne doit jamais porter sur la manière de partager, mais sur la meilleure façon de créer.

D’abord on cuisine, ensuite on a quelque chose à manger.

Il ne faut pas se tromper dans le sens des choses.

 

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