Des milliers de Français comme la famille Lefebvre ont des difficultés à se loger.
Leur histoire est ubuesque. Le couple et ses trois enfants ont été expulsés de leur logement situé à Roubaix début mars.
Depuis, dans la ville des poupées sans visage, ils bénéficient de mesures d’urgence à répétition. Trois semaines durant, ils ont été logés dans une chambre d’hôtel, avant que la menace de la rue ne vienne se présenter à nouveau. Malgré des solutions trouvées à chaque fois à la dernière minute, aucun retour à la vie normale ne semble se dessiner pour cette famille.
Pourtant, Laurent, le père de famille, travaille 35 heures par semaine comme cariste intérimaire. « La mairie de Roubaix m’a appelé pour me demander des papiers d’impôts pour finir le dossier de relogement d’urgence, explique Laurent à nos confrères de Nord Éclair. Ça montre que j’ai des revenus. L’association Graal de Roubaix m’a demandé de passer pour monter le dossier de relogement d’urgence, ajoute-t-il. Mais ils m’ont dit qu’il y avait sept mois d’attente. »
La famille Lefebvre n’est malheureusement pas seule dans ce cas, en France. En août 2020, dans la Manche (Normandie), une famille avec cinq enfants était sur le point de se retrouver sans logement, alors qu’ils louaient une maison depuis trois ans. Le propriétaire a envoyé une lettre indiquant que le bail arrivait à sa fin. Même scénario.
Le couple travaille, Frédéric est agent d’entretien et sa femme, Virginie, travaille à mi-temps dans un collège. À eux deux, ils touchent 2.000 euros par mois. Une somme trop faible pour retrouver un logement. « On a tout fait, confie Frédéric, à France 3 (16/8/2020). On a contacté les mairies à 20 kilomètres à la ronde. Elles n’ont pas de logements d’urgence. J’ai fait une demande à mon travail avec Action logement et c’est pareil, ils n’ont rien. »Internet regorge de ces histoires tragiques de familles qui, du jour au lendemain, peuvent se retrouver à la rue. On remarque que dans la plupart des cas, l’État peine à trouver de la place au sein des logements sociaux. Pourtant, la guerre en Ukraine avait à peine commencé que le préfet du Pas-de-Calais lançait un appel aux élus de la région pour accueillir des réfugiés. Un élan de générosité louable, sauf que cette démarche donne l’impression de s’occuper « des autres avant les nôtres ».
Des familles françaises à la rue et des logements sont trouvés rapidement, remis en état pour loger des Ukrainiens ayant fui leur pays !
RépondreSupprimerTant mieux pour ses personnes, mais ne devrait-on pas penser plus aux nôtres ?
Absolument. Les Français doivent d’abord être aidés avant tout étranger. Ils ont déjà payé cette aide qui leur est due.. travail , taxes, impôts. Et leurs Parents ont contribué d’avance à cette assistance. .. aujourd’hui.. CA FAIT BIEN de donner aux étrangers.. mais ils donnent avec l’argent des Français.
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