Nous sommes dans une situation critique sur le diesel dont les cours explosent et cela ne va pas arranger les petites affaires de tous les gueux que nous sommes et qui avons la fâcheuse tendance de « fumer des clopes et de puer le gasoil » !
Du côté de l’aviation civile c’est même la pénurie de kérosène qui menace, et pour cause, il faut bien les faire voler tous ces vols militaires, qui sont évidemment prioritaires quand c’est la guerre sur les avions civils, qui transportent des touristes à pas cher d’un bout à l’autre de la planète sans que le « bilan carbone » de la chose soit franchement favorable, mais c’est un autre sujet.
Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous du spécialiste « matières premières » de l’agence de presse Bloomberg, les cours du diesel civil explosent à la hausse.
Comme vous pourrez le lire dans cet article de la Tribune, c’est aussi la crainte de la pénurie de kérosène qui commence à poindre dans l’actualité. Pour le moment signal faible, la pénurie de kérosène devrait devenir un sujet brulant dans les semaines qui viennent et à l’approche de la saison estivale de notre hémisphère nord.
Alerte pénurie kérosène lancée« Risques de pénurie de kérosène pour les avions en Martinique et en Guadeloupe
Une alerte au risque de pénurie de kérosène a été lancée fin mars en Martinique et en Guadeloupe. La reprise des vols vers les Antilles, couplé aux besoin de la guerre en Ukraine, a tiré les stocks au plus bas. La situation devrait se résoudre, au moins temporairement, au cours de la semaine prochaine ».
Je vous laisse lire cet article sur le site de la Tribune ici, mais le plus drôle c’est la fin. On vous explique qu’il n’y a pas de problème, que ces ruptures ne seront que transitoires et de court terme, mais que quand même on ne sait jamais ! Hahahahahaha….
« La Société Anonyme de Raffinerie des Antilles, la SARA, qui est chargée de puiser dans ses stocks pour fournir le carburant aux avions de Guadeloupe et de Martinique, attend un bateau chargé de kérosène qui devrait arriver d’ici mardi et ainsi régler la situation.
La raffinerie, qui reçoit du pétrole brut, produit les stocks de carburants dont l’île a besoin. Du gasoil, du sans plomb et du kérosène pour les déplacements, mais aussi du fioul pour produire l’électricité qui alimente la Guadeloupe. Même si la situation va se résoudre à court terme, la SARA s’interroge tout de même sur des solutions pérennes à trouver si cette situation inédite devait durer« .
Charles SANNAT
Si on prend la position géographique des Antilles Françaises ils ont en face le golf du Mexique qu'est ce qu'ils empêchent d'acheter du pétrole qui est un producteur ? La Guadeloupe a une raffinerie ? Alors on arrête les pleurnicheries et il faut assumer les revers des sanctions économiques de L'UE
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