Le suspect avait réussi à prendre la fuite et un mandat d'arrêt a été délivré.
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En fuite depuis le 6 août, le jeune homme armé d'un couteau qui a grièvement blessé un père de famille aux abords de la place des Carmes, à Toulouse, a été localisé la semaine dernière en région parisienne.
La victime a fait l'objet de 15 jours d'ITT, notamment en raison d'une plaie à la gorge.
En fuite depuis le 6 août, le jeune homme armé d'un couteau qui a grièvement blessé un père de famille aux abords de la place des Carmes, à Toulouse, a été localisé la semaine dernière en région parisienne.
La victime a fait l'objet de 15 jours d'ITT, notamment en raison d'une plaie à la gorge.
Il
n’avait manifestement pas compris qu’elle refusait ses avances.
Alors il a lourdement insisté et le père de sa dulcinée s’en est mêlé.
Le livreur qui a grièvement blessé à l’arme blanche un homme de 42 ans, le 6 août aux abords de la place des Carmes, à Toulouse, a été arrêté la semaine dernière en région parisienne.
Ce jeune homme de 20 ans, qui menait encore dernièrement des études de droit à Toulouse, était en fuite après avoir porté plusieurs coups de couteau à la victime.
Notamment à la gorge.
Verdict du médecin légiste : 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour ce père de famille exaspéré de voir cet individu se présenter régulièrement pour discuter avec sa fille qu’il avait rencontrée dans le cadre de ses fonctions professionnelles.
Vu la gravité des faits, le suspect a aussitôt fait l’objet d’un mandat de recherche.
Confiée à la brigade criminelle de répression d’atteinte aux personnes (BCRAP), l’enquête a vite permis de le localiser à Bordeaux puis Paris d’où il a été ramené avant d’être placé en garde à vue. Une audition lors de laquelle celui dont le casier judiciaire est vierge a expliqué avoir été agressé en premier par ce père de famille qui était muni d’un bâton.
Selon lui, il n’a fait que riposter.
« Et je n’ai pas fui : je suis juste parti », explique-t-il, ce lundi, face au tribunal correctionnel de Toulouse où son avocat, Me Apollinaire Legros-Gimbert, a sollicité un délai pour mener à bien une expertise psychiatrique.
« On est passé à côté d’un drame ! »
Alors il a lourdement insisté et le père de sa dulcinée s’en est mêlé.
Le livreur qui a grièvement blessé à l’arme blanche un homme de 42 ans, le 6 août aux abords de la place des Carmes, à Toulouse, a été arrêté la semaine dernière en région parisienne.
Ce jeune homme de 20 ans, qui menait encore dernièrement des études de droit à Toulouse, était en fuite après avoir porté plusieurs coups de couteau à la victime.
Notamment à la gorge.
Verdict du médecin légiste : 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour ce père de famille exaspéré de voir cet individu se présenter régulièrement pour discuter avec sa fille qu’il avait rencontrée dans le cadre de ses fonctions professionnelles.
Vu la gravité des faits, le suspect a aussitôt fait l’objet d’un mandat de recherche.
Confiée à la brigade criminelle de répression d’atteinte aux personnes (BCRAP), l’enquête a vite permis de le localiser à Bordeaux puis Paris d’où il a été ramené avant d’être placé en garde à vue. Une audition lors de laquelle celui dont le casier judiciaire est vierge a expliqué avoir été agressé en premier par ce père de famille qui était muni d’un bâton.
Selon lui, il n’a fait que riposter.
« Et je n’ai pas fui : je suis juste parti », explique-t-il, ce lundi, face au tribunal correctionnel de Toulouse où son avocat, Me Apollinaire Legros-Gimbert, a sollicité un délai pour mener à bien une expertise psychiatrique.
« On est passé à côté d’un drame ! »
Un examen qui a été sollicité après son arrestation mais qui n’a pu
être réalisé car en cette période de vacances scolaires, les
spécialistes se font rares.
Et Me Legros-Gimbert en est persuadé : si son client n’a pas déposé plainte suite aux violences qu’il dit avoir subies en premier, c’est bien parce qu’il a eu peur d’être expulsé en raison d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) prononcée après le non-renouvellement de son titre d’étudiant.
Pour la procureure Cabot-Chaumeton, l’expertise demandée n’est pas indispensable mais elle requiert le maintien en détention dans l'optique d'un renvoi du dossier.
« On est passé à côté d’un drame ! », rappelle-t-elle.
« Il n’a aucun antécédent, il a 20 ans : un contrôle judiciaire suffit », rétorque Me Legros-Gimbert. Les magistrats n’adhèrent pas à la démonstration.
Expertise acceptée.
Mais d’ici au 18 septembre, date de la prochaine audience, le jeune livreur reste emprisonné.
Pour la plus grande satisfaction de l’avocat de la partie civile, Me Jocelyn Momasso-Momasso. « Mon client reçoit encore des soins et il a des difficultés à parler.
C’est une décision logique et qui lui permettra d’envisager ce procès de manière plus sereine : il a très peur de le recroiser… »
Et Me Legros-Gimbert en est persuadé : si son client n’a pas déposé plainte suite aux violences qu’il dit avoir subies en premier, c’est bien parce qu’il a eu peur d’être expulsé en raison d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) prononcée après le non-renouvellement de son titre d’étudiant.
Pour la procureure Cabot-Chaumeton, l’expertise demandée n’est pas indispensable mais elle requiert le maintien en détention dans l'optique d'un renvoi du dossier.
« On est passé à côté d’un drame ! », rappelle-t-elle.
« Il n’a aucun antécédent, il a 20 ans : un contrôle judiciaire suffit », rétorque Me Legros-Gimbert. Les magistrats n’adhèrent pas à la démonstration.
Expertise acceptée.
Mais d’ici au 18 septembre, date de la prochaine audience, le jeune livreur reste emprisonné.
Pour la plus grande satisfaction de l’avocat de la partie civile, Me Jocelyn Momasso-Momasso. « Mon client reçoit encore des soins et il a des difficultés à parler.
C’est une décision logique et qui lui permettra d’envisager ce procès de manière plus sereine : il a très peur de le recroiser… »
C'est tout de même malheureux ,encore un Mohamed et pas de noms !
RépondreSupprimerPas besoin de savoir le nom ,il suffit de lire et de comprendre ...
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