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mardi 17 mars 2020

Comment la République a réduit volontairement le nombre de médecins français… et les remplace



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Avec leur délirante politique du numerus clausus (limitant le nombre d’étudiants en médecine) appliquée pendant des décennies jusqu’à très récemment, les politiciens de gauche et de « droite » ont mis la France dans une situation terrible, dont nous goûtons actuellement le résultat avec le cas d’une épidémie, en la privant volontairement de médecins et brisant la vocation de centaine de milliers de jeunes

Mais c’est aussi la désertification médicale de nombreuses régions.

Et la justification pour faire venir toujours plus d’immigrés (en dégradant le niveau médical).
L’occasion pour nous de diffuser cet article paru dans l’excellente revue L’Héritage (n°12, en 2017) :

« Le scandale du « grand remplacement » des médecins
 Depuis 1971, l’État fixe le nombre les Français admissibles aux études de médecine (numerus clausus) : ils sont donc soumis à un concours, et seule une petite partie est acceptée.
Ce qu’on demande pourtant à un médecin, c’est d’avoir un niveau de connaissance et de compétence donné (cas d’un examen) et non pas d’être meilleur que les autres (concours).
Au début des années 1970, le numerus clausus tournait aux alentours de 8 500, avant de baisser jusqu’à 3 500 pour la décennie 90.
Il se trouve ces dernières années entre 7 500 et 8 000.
Ce chiffre est ridiculement bas au regard des besoins de la France.
Le résultat est que depuis plusieurs années et pour plusieurs années encore, il y a une grave pénurie de médecins, généralistes ou spécialisés.
Conjuguée à une forte hétérogénéité géographique, cela donne maintenant en France des « déserts médicaux » !
 Il faut attendre parfois des mois pour obtenir un rendez-vous !
Cette situation ubuesque, dans l’un des pays les plus riches de la planète, est pourtant le résultat d’une volonté délibérée de la part de nos gouvernants.
Parallèlement, l’État fait venir de très nombreux médecins étrangers sous le prétexte aberrant qu’il n’y a pas assez de médecins français !

« Le Quotidien du médecin du 4 mai 2010 révélait qu’en 2009 le système de soins français avait absorbé 3 300 médecins étrangers (1500 avec diplôme d’un pays européen, 1800 avec diplôme d’un pays non européen – NDLR) pour seulement 3 500 jeunes issus de l’Université française.
Chaque année, quelque 7 000 nouveaux médecins posent leur plaque en France : la moitié est issue de l’Université française, l’autre exerce grâce à des diplômes étrangers. » [1]
 Les nouveaux venus sont évidemment bien accueillis par une population indigène qui a besoin de services médicaux.
On peut donc se demander si le but réel de cette folle politique de numerus clausus n’est pas là : faire voir aux Français l’immigration par le bon (et petit) bout de la lorgnette, leur donner l’impression que l’immigration en général est « une chance pour la France »… [2]
Outre la manipulation idéologique, ce remplacement organisé des médecins français pose un problème strictement médical : du fait de la disparité de niveau et d’exigence selon les pays, des personnes qui ont obtenu le titre de médecin à l’étranger et viennent exercer chez nous sont moins qualifiées que des infirmiers français fraîchement émoulus… et qui auraient pu devenir médecins, avec un examen au lieu d’un concours. »
Cette affiche n’est pas un photomontage humoristique :

Sayid a fait un CAP médecine en alternance dans une crèche à Tombouctou.

La loi ne nous permet pas de détailler les vrais fruits de l’arrivée massive de « migrants » prétendument réfugiés, mais il faudrait être vraiment intoxiqué par l’idéologie dominante pour prendre au sérieux cette très grossière propagande.
Elle est diffusée par plusieurs officines, dont la DiAir (« Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés »), c’est-à-dire avec nos impôts.

Notes
1. Immigration, la catastrophe, Jean-Yves Le Gallou, Ed. Via Romana, pp. 73-74. Un certain nombre de points évoqués dans cet article le sont plus longuement dans ce très bon livre. Voir sa recension dans L’Héritage n°11, p. 5
2. titre d’un livre du défunt politicien Bernard Stasi, devenu une expression ayant fait florès..

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