Oh yes, it’s good to be the king! La fédération de football locale a décidé de mettre un terme à cette tradition par respect pour…
Respect pour ? La pelouse ? Mauvaise réponse.
Les spectateurs ? Pas du tout.
Par respect pour les convictions religieuses de chacun.
Il y a tellement de « chacun » dans les équipes…
La vision d’une bouteille de champagne qu’on débouche trouble, perturbe, donne des migraines au « chacun ». Lui gâche la fête.
Après la gamme de papiers toilette mise au rencart par les magasins Marks & Spencer au prétexte qu’une poignée d’allumés musulmans y avaient vu le nom d’Allah inscrit en relief, c’est au tour du champagne d’être exclu d’un grand moment festif du football.
Un joueur musulman pourrait ne pas tolérer cette pratique.
L’Anglais respecte l’intolérance.
Finger into the engrenage.
Que faire si un passant musulman est offusqué par ces clients de pub qui, les beaux jours venus, sirotent leurs Guinness sur le trottoir ?
Tous confinés à l’intérieur !
Et ces rayons de supermarché regorgeant de whiskys, vins rouges, vodka…
Sous bâche ! Voilés.
La brèche est ouverte. Comment refuser de se soumettre à d’autres exigences après avoir accepté celle-ci ?
À ce jeu, l’Angleterre pourrait se voir rapidement empêtrée dans des contradictions intenables. Champagne ici, mais pas là, oui, mais pourquoi ?
Comment ? Quel règlement ? What a binz!
Pour faire bonne mesure, ne pas trop avoir l’air de se plier à des injonctions, la fédération ajoute que, par ailleurs, certains joueurs peuvent ne pas avoir atteint l’âge légal pour consommer de l’alcool. L’argument des dégâts occasionnés sur la pelouse n’est pas très loin.
Nous avons frôlé la bonne réponse.
La fête ne serait pas totale sans cette débauche de bulles et de pétillements.
La fédération le sait et a décidé de remplacer le champagne par un ersatz sans alcool.
Champomy à volonté ! Pshitt citron, Pshitt orange, l’ivresse de la victoire.
Une question, toutefois, se pose : si le champagne est interdit pour fêter une victoire, est-il autorisé d’en boire en cours de match ?
À la mi-temps, par exemple.
Le score est de 3 à 0, le joueur athée ou catholique sent que son équipe va gagner.
Il arrose l’événement avant le coup de sifflet final, sachant qu’après, il ne pourra pas.
Les jambes coupées, l’équipe en question se fait ratatiner par 8 à 3.
Heureux, les joueurs musulmans regagnent les vestiaires, vont aux toilettes (à cause du Pshitt citron) et tombent nez à nez avec le rouleau de PQ de chez Marks & Spencer.
Patatras ! « Allô, la fédération ? Les joueurs musulmans ont des hallucinations. Ils croient voir écrit Allah sur le papier toilette.
Il faut arrêter le Champomy. Ils ne supportent pas non plus. »
Jany Leroy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.