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mercredi 24 avril 2019

Incendie de Notre-Dame : nouveaux éléments, nouvelles polémiques en perspective

 
 
La cathédrale Notre-Dame de Paris victime d’un terrible incendie

24/04/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :


 Le dramatique incendie qui a ravagé la toiture de la cathédrale de Paris et fragilisé une part importante de l’édifice n’a pas fini de faire parler de lui.

Les premiers éléments de l’enquête commencent à fuiter.

Ils révèlent d’importantes failles de sécurité et une série d’erreurs humaines qui ont retardé l’intervention des pompiers, prévenus seulement 35 minutes après le retentissement de la première alarme.
Par ailleurs, la Brigade criminelle écarte désormais les deux pistes qu’elle privilégiait jusqu’ici : celle du point chaud ainsi que celle du court-circuit lié aux ascenseurs menant en haut des échafaudages ou aux boîtiers électriques nécessaires aux travaux.
Il n’y avait pas de point chaud sur le chantier, hormis les cigarettes des ouvriers.
Les ascenseurs se trouvent trop loin de la flèche d’où est parti le feu.

Quelle serait donc la nouvelle piste privilégiée par les enquêteurs ?
Selon Le Canard Enchaîné, la flèche dont la charpente était en pin, bois très inflammable, abritait trois cloches, remises en service en 2012, au moment de la rénovation des grandes cloches des beffrois.
L’origine du feu serait imputable à ces cloches électrifiées, qui n’étaient pas supposées être là et dont les câbles courraient dans les combles.
Avec le chantier en cours, la probabilité que les ouvriers aient pu les endommager est bien réelle, provocant un court-circuit fatal.
Les enquêteurs devront déterminer qui de l’architecte de la cathédrale, du clergé ou de l’Etat est responsable.

Si l’origine du feu déchaîne les passions entre les tenants de différentes thèses, le montant des dons pour la restauration de la cathédrale ne laisse pas indifférent.
Pour l’Observatoire du patrimoine religieux, cet élan de générosité ne doit pas faire oublier les 500 édifices religieux menacés et les plus de 5.000 sites mal entretenus.
Selon La Fondation du ­patrimoine, « Il existe de nombreuses petites Notre-Dame à sauver à travers la France. ».
Même les 87 cathédrales propriétés de l’Etat ne sont pas toutes bien conservées.
David Nicolas, le référent patrimoine de l’Association des maires de France regrette que « Les restrictions budgétaires nous obligent à faire des choix. Nous préférons donc ­investir dans les écoles, les équipements sportifs ou les voiries. »

L’Etat consacre 40 millions d’euros par an aux cathédrales.

C’est insuffisant, de même que les moyens consentis par les communes, notamment à Paris.

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