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mardi 11 juillet 2017

À Strasbourg, pour les communautés, les lois françaises n’existent déjà plus

 



Le 11/07/2017

La France, et notamment l’est du pays, se transforme en une mosaïque d’ethnies prêtes à en découdre dès que l’un de ses membres est attaqué.

Une grande majorité d’immigrés, dès leur arrivée en France, cherchent à rejoindre leur communauté étrangère déjà installée.
Pour ces allochtones, celle-ci est un havre de « paix » où ils retrouvent habitudes et langues d’origine. Un lieu où ils se sentent protégés contre l’extérieur car, pour eux, cette entité n’est pas la France mais un « no man’s land » appartenant à leur pays natal.
Ce phénomène est de plus en plus présent : nous le voyons dans des quartiers avec des mosquées identifiées à un pays du Maghreb, nous l’avons vu aussi avec des candidats aux législatives adoubés par un gouvernement étranger, nous l’avons vu encore avec un meeting tenu par un ministre turc à Metz.
La correspondante à Strasbourg du Parisien a parfaitement illustré ce phénomène en exposant les graves incidents survenus récemment dans la cité alsacienne.
Samedi 24 juin, veille de l’aïd, vers 22 h 30, Bislam Dadaev, professeur tchétchène d’arabe dans une mosquée, est passé à tabac par une dizaine de jeunes à Hautepierre alors qu’il vient de raccompagner en voiture un ami.
Qu’avait-il fait de spécial pour mériter un tel traitement ?
Il s’était simplement plaint auprès d’adolescents que leurs véhicules stationnés dans la rue lui barraient le passage.
Resté inconscient au sol plusieurs dizaines de minutes, il est découvert par un jeune Tchétchène qui appelle les secours.
Dans la communauté tchétchène, la nouvelle de l’agression entraîne fureur et esprit de vengeance. Certains des Caucasiens se précipitent à l’hôpital, d’autres, sous le coup de la colère, débarquent à Hautepierre à 2 heures du matin et frappent tous ceux qu’ils trouvent sur leur passage.
D’après des témoins, les victimes sont blessées à coups de marteau ou de tournevis.

Cette expédition punitive est relayée et commentée par les réseaux sociaux.
Elle conforte les uns et les autres, Africains et Maghrébins d’un côté, Tchétchènes et Turcs de l’autre, à poursuivre ces face-à-face par de nouveaux affrontements.
Le lendemain, le professeur sortant de l’hôpital s’adresse à ses coreligionnaires : « J’ai rencontré les jeunes et leur ai dit qu’il fallait faire confiance à la justice et ne pas se faire justice eux-mêmes. » Malgré cette mise en garde, les provocations et agressions continuent de part et d’autre, amplifiées par les rumeurs de blessures mortelles.
Finalement, c’est la mosquée qui a réglé le problème en réunissant les imams, éducateurs et jeunes influents des deux partis autour d’une même table.
Résultat : le lendemain, des foules juvéniles sont venues écouter les prêches du vendredi dans chacune des mosquées des deux collectivités.
Une enquête judiciaire est en cours.
Au moins trois personnes ont déjà été interpellées, dont une toujours en détention.
Quels enseignements tirer de ce récit du Parisien ?
La France, et notamment l’est du pays, se transforme en une mosaïque d’ethnies prêtes à en découdre dès que l’un de ses membres est attaqué.
Il faut dire que, comme le précise, dans le quotidien, Abdelhatif Hakmim, président de l’Association musulmane de Hautepierre, « soixante et une nationalités vivent ici ».
Notamment entre 10.000 et 15.000 réfugiés tchétchènes habitent Strasbourg, une des plus fortes communautés en France.
Cette présence est explosive, quand on connaît le caractère farouche de ces russophones.
Ce genre de conflit n’est pas résolu par la police mais par l’autorité religieuse coranique, puisque les deux collectivités sont musulmanes.

L’administration française n’est plus reconnue que comme une simple autorité de tutelle.

En conclusion : pour ces personnes, la France n’existe déjà plus !

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