Il ne s’interroge pas sur le bien-fondé de son action : seule lui importe l’image qu’il laissera à la postérité.
Certes, il n’a pas la beauté exceptionnelle du héros célébré par Ovide : cultivant, pour se rapprocher du peuple, la rusticité dans des costumes étriqués, des petites blagues répétées, un vocabulaire faussement familier, il est la caricature d’un petit notable de province monté à Paris.
Mais, comme Narcisse, il tombe en pâmoison lorsqu’il regarde son image.
Il juge de l’action de ses subordonnés sans jamais se mettre en cause.
Le recours au 49-3 pour la loi sur le Code du travail ?
« Le passage en force n’est pas ma méthode », précise-t-il, « c’est celle de Manuel Valls ». Emmanuel Macron ?
« C’est un garçon gentil », un « garçon simple ».
Tient-il un propos inopportun, il n’hésite pas à lui dire que « ça ne va pas ».
Quelle autorité !
L’affaire Leonarda ?
Le « problème », c’était Harlem Désir, le premier secrétaire du PS de l’époque, qui n’avait pas suivi.
Bonne raison de le mettre sur la touche… en lui offrant un maroquin !
S’il excelle dans l’art de rejeter sur les autres la responsabilité de ses bévues et de ses échecs, il n’est guère plus indulgent avec ses adversaires politiques. Sarkozy, « il a plus de qualités que les autres, plus de défauts aussi » : il est resté le même, il n’a pas fait sa « mue ».
Même Chirac avait su la faire, alors qu’en 1993, « le type (sic) n’est pas supportable ».
Et d’ajouter que, lorsqu’il l’a retrouvé en Afrique du Sud, Sarkozy lui a dit du mal « de Fillon, de Copé, de tous… ».
Ce n’est pas lui qui aurait un tel comportement : « Je me dis qu’il ne devrait pas me dire ça à moi ! Je suis son adversaire ! »
Ah mais !
Ce qui le préoccupe avant tout, son obsession, c’est de savoir ce que « l’Histoire retiendra » de lui.
Il estime qu’on se souviendra au moins du Mali, de la réponse aux attentats de janvier, du mariage pour tous, de la loi Macron…
Il ne s’interroge pas sur le bien-fondé de son action : seule lui importe l’image qu’il laissera à la postérité.
Bien sûr, il y a cette inversion de la courbe du chômage en 2013, sur laquelle il s’est imprudemment engagé : « Je n’ai pas eu de bol », rétorque-t-il.
Il a parié sur le mauvais cheval !
Philippe Gosselin, député LR, a beau jeu de remarquer que « c’est la France qui n’a pas eu de bol ». Et Florian Philippot d’ironiser :
« Le style est l’homme même », écrivait Buffon : « S’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également admiré dans tous les temps. »
L’Histoire, à coup sûr, ne retiendra pas son élégance en quelque domaine.
« Français, je suis content de moi ! » pourrait proclamer François le Petit au crépuscule de son mandat.
À défaut de proposer une vision de l’avenir – ce qui devrait être le propre d’un homme d’État -, il offre pour perspective aux Français son éventuelle réélection.
À une condition cependant :
Car la réponse est assurée : les Français n’éprouvent aucune admiration pour ce Narcisse mou, qui mérite bien le surnom de Flanby dont on l’affubla.
Ils ne formulent qu’un seul souhait : qu’il aille se faire voir ailleurs !
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L’affaire Leonarda ?
« Si je devais refaire le film, je traiterais cette affaire de la même manière, mais je laisserais Valls en faire le service après-vente télévisé ».La politique serait-elle un spectacle ?
Le « problème », c’était Harlem Désir, le premier secrétaire du PS de l’époque, qui n’avait pas suivi.
Bonne raison de le mettre sur la touche… en lui offrant un maroquin !
S’il excelle dans l’art de rejeter sur les autres la responsabilité de ses bévues et de ses échecs, il n’est guère plus indulgent avec ses adversaires politiques. Sarkozy, « il a plus de qualités que les autres, plus de défauts aussi » : il est resté le même, il n’a pas fait sa « mue ».
Même Chirac avait su la faire, alors qu’en 1993, « le type (sic) n’est pas supportable ».
Et d’ajouter que, lorsqu’il l’a retrouvé en Afrique du Sud, Sarkozy lui a dit du mal « de Fillon, de Copé, de tous… ».
Ce n’est pas lui qui aurait un tel comportement : « Je me dis qu’il ne devrait pas me dire ça à moi ! Je suis son adversaire ! »
Ah mais !
Ce qui le préoccupe avant tout, son obsession, c’est de savoir ce que « l’Histoire retiendra » de lui.
Il estime qu’on se souviendra au moins du Mali, de la réponse aux attentats de janvier, du mariage pour tous, de la loi Macron…
Il ne s’interroge pas sur le bien-fondé de son action : seule lui importe l’image qu’il laissera à la postérité.
Bien sûr, il y a cette inversion de la courbe du chômage en 2013, sur laquelle il s’est imprudemment engagé : « Je n’ai pas eu de bol », rétorque-t-il.
Il a parié sur le mauvais cheval !
Philippe Gosselin, député LR, a beau jeu de remarquer que « c’est la France qui n’a pas eu de bol ». Et Florian Philippot d’ironiser :
« En fait, le programme de François Hollande, c’était un jeu à gratter ? »Notons, au passage, son vocabulaire relâché, nous incitant à croire que la formule sur les « sans-dents », rapportée par son ex-compagne, pourrait bien être authentique.
« Le style est l’homme même », écrivait Buffon : « S’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également admiré dans tous les temps. »
L’Histoire, à coup sûr, ne retiendra pas son élégance en quelque domaine.
« Français, je suis content de moi ! » pourrait proclamer François le Petit au crépuscule de son mandat.
À défaut de proposer une vision de l’avenir – ce qui devrait être le propre d’un homme d’État -, il offre pour perspective aux Français son éventuelle réélection.
À une condition cependant :
« Je ne ferais pas de choix de candidature si, d’évidence, elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire ».Ultime illusion sur l’opinion qu’ils peuvent avoir de lui !
Car la réponse est assurée : les Français n’éprouvent aucune admiration pour ce Narcisse mou, qui mérite bien le surnom de Flanby dont on l’affubla.
Ils ne formulent qu’un seul souhait : qu’il aille se faire voir ailleurs !
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