Photo : Sihame Assbague
Le 18/08/2016
Romain d’Aspremont
La guerre nous est livrée par une communauté irréductiblement étrangère : ne lui faisons pas l’honneur de la baptiser guerre « civile ».
Il est à la fois probable et souhaitable que les derniers événements en Corse soient un avant-goût de ce qui attend les « continentaux ». Des accrochages répétés entre remplaçants et remplacés – ces derniers, espérons-le, étant de moins en moins disposés à se soumettre.
Pour la première fois dans l’Histoire, une minorité qui n’est pas indépendantiste au sens propre (tels les catholiques d’Irlande du Nord) témoigne une hostilité décomplexée envers une majorité apathique.
Jusqu’ici, les minorités ont le plus souvent filé doux et, lorsqu’elles ont pris les armes, c’était sous la forme d’un affrontement de nature politique ; pas d’agressions ni d’insultes laissées impunies.
Ainsi, les guerres de religion en France, entre catholiques et protestants, ne peuvent servir de référence.
D’abord, la majorité catholique sut réagir avec vigueur, allant jusqu’à déborder un État royal jugé trop mou.
Ensuite, chacun des deux camps prétendait incarner la France ; il s’agissait bien d’une guerre civile.
Or, la guerre actuelle nous est livrée par une communauté irréductiblement étrangère : ne lui faisons pas l’honneur de la baptiser guerre « civile ».
Pour l’instant, l’Europe de l’Ouest apparaît à nos ennemis pour ce qu’elle est : au mieux, une plaisante cour de récréation, au pire, un « agrégat inconstitué de peuples désunis » (Mirabeau) à assujettir.
Notre léthargie (cet au-delà du pacifisme) s’explique par le traumatisme des deux guerres mondiales et par le fait que les États européens se sont tournés contre leur peuple, les dissuadant de se défendre par eux-mêmes, annihilant tout instinct de survie.
Or, les mentalités peuvent évoluer brutalement, et les musulmans non-francisés se retrouver piégés dans un guêpier européen, assiégés par une majorité hostile et confortée par un État régénéré.
Alors, malgré nous, nous les aurons piégés.
Nous avons ouvert nos portes à des peuples historiquement hostiles.
Nous leur avons fait partager notre mépris de la France, coloniale puis collabo.
Nous leur avons affirmé que s’ils conservaient leur culture d’origine, ce serait un enrichissement pour tous, et que les Français qui penseraient l’inverse seraient racistes.
Or, à notre plus grande surprise, ils n’ont de cesse de nous mordre la main, légitimant les plus sévères représailles.
Certains signes démontrent que le piège est prêt à se refermer : la percée des partis souverainistes partout en Europe, le fait que certains Français décident de s’armer et souhaitent s’organiser en milices patriotes.
Une donnée à opposer aux appels, faussement encourageants, lancés par le gouvernement pour nous inciter à rejoindre la réserve nationale.
La véritable motivation de Cazeneuve est d’étouffer l’incendie pour repousser les vraies solutions : arrêt de l’immigration musulmane, déchéances massives de nationalité et remigration – leur seule échappatoire.
Car la situation de la communauté musulmane pourrait fort bien devenir comparable à celle des juifs allemands, durant l’entre-deux-guerres ; à la différence près que ces derniers ne témoignaient aucune hostilité envers la majorité chrétienne.
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