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mardi 12 juillet 2016

Primaires d’EELV : qui sera assez fou pour y aller ?


         

Le 12/07/2016


Sauf à être masochiste ou suicidaire, on ne voit pas qui peut être assez fou pour briguer une investiture chez ces agités du bocal.

La mode est aux primaires.
C’est la seule parade que trouvent les partis en déconfiture pour espérer se refaire une santé.
Il faut dire que la désaffection des Français pour les politiques est telle que tous espèrent un miracle : la fameuse candidature surgie de « la société civile ».
À ce propos, je suis d’ailleurs étonnée qu’on ne nous ait pas encore sorti Renaud-le-ressuscité du chapeau, mais c’est peut-être le secret espoir des écolos, qui sait…
La bande de farceurs d’Europe Écologie Les Verts a, en effet, voté ce samedi le principe d’une primaire « ouverte à la société civile ».
Sachant qu’entre trahisons et histoires de fesses, ces gens-là passent leur temps à se débiner les uns les autres, au point d’ailleurs qu’ils n’ont plus de groupe à l’Assemblée, l’affaire risque d’être très confidentielle.
Nicolas Hulot, échaudé par la farce de 2012, a jeté l’éponge le 5 juillet.
Et sauf à être complètement masochiste ou suicidaire, on ne voit pas qui peut être assez fou pour briguer une investiture chez ces agités du bocal.

D’ailleurs, Cécile Duflot, aimable comme à son habitude, a dégainé avant même que la décision soit actée : « La règle n’a souffert aucune exception : une primaire pousse les candidats à dire du mal des autres et encore davantage les candidats les moins connus à taper sur les plus connus pour – notamment – que leur nom figure dans le journal. »
 Gnagnagna.
Madame Cosse n’est pas plus amène.
 Rayée de la liste des troupes d’EELV pour avoir choisi d’entrer dans un gouvernement que Duflot venait de quitter et sur lequel elle-même crachait abondamment, elle tient à rester dans le giron du PS.
 « Il me semble qu’il vaut mieux aller faire avec une majorité, même s’il y a des désaccords, et mon action actuelle montre que j’arrive à obtenir des arbitrages sur des sujets importants, plutôt que de déserter toujours les lieux d’action et de responsabilité, et d’être en dehors », dit-elle, ajoutant : « J’ai dirigé ce parti pendant deux ans, je me suis battue pour qu’il soit grand, pour qu’il soit fort et qu’il gagne des élections, et y compris pour les régionales. »
Ben, comment dire… ce n’est pas un franc succès !
Duflot, elle, est toujours en embuscade.
Il faut dire qu’elle rêve d’y aller, même en solo.
Elle espérait que ses petits camarades, privés de mémoire sans doute, viendraient déposer à ses pieds des gerbes de fleurs pour la supplier de les représenter…
Ô vanité, quand tu nous tiens !

J’ai « réfléchi et travaillé », dit l’impétueuse, qui assure être à « un moment de vérité ».
Nous aussi.
La preuve : son chef-d’œuvre, Le Grand Virage, sorti en septembre 2015, s’est vendu à 1.543 exemplaires, et Pourquoi pas moi !, chef-d’œuvre de son ex Jean-Vincent Placé, à 552 exemplaires.

Par comparaison : la palme d’or du livre politique est allée cette année à Philippe de Villiers pour Le moment est venu de dire ce que j’ai vu : 179.998 exemplaires vendus.

C’est, en effet, ce qu’on appelle un grand moment de vérité…

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