Le 19/07/2016
Gabriel Robin
Les sifflets visaient Manuel Valls car il incarne ce qui a échoué, tout comme François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a essuyé des sifflets nourris durant l’hommage aux victimes de l’attentat de Nice qui a coûté la vie à plus de 80 personnes.
Les Français ressentent une énorme colère teintée de frustration.
Ils ont le sentiment que le gouvernement ne met pas tout en œuvre pour les protéger, qu’il a même renoncé.
Ces tensions accumulées ne pouvaient que ressortir dans une ville comme Nice, qui n’a jamais fait bon accueil à la gauche.
Manuel Valls doit affronter le pays réel, en province.
Promenade des Anglais, le Premier ministre faisait face à un peuple qui ne se résigne pas à mourir en silence.
Fini le temps du « Padamalgam » et du spiritisme Charlie.
Les Français n’en peuvent plus de devoir enterrer des morts innocents, tués par l’islamisme et le laxisme qui l’a laissé prospérer.
Certes, tout n’est pas de la faute du gouvernement, ni de son ressort, mais il est évident que l’exécutif n’est pas à la hauteur des enjeux actuels.
Il a multiplié les erreurs fâcheuses, tant en continuant la politique d’immigration massive qu’en ne déployant pas les grands moyens qui s’imposaient dès après les attentats de janvier 2015.
Oui, nous devons être unis.
L’unité est impérative quand la guerre menace à nos portes.
Non, nous ne devons pas être à l’unisson du gouvernement.
Les socialistes ne veulent pas renoncer à l’idéologie du multiculturalisme, ferment du terrorisme islamiste en France.
Les sifflets visaient Manuel Valls car il incarne ce qui a échoué, tout comme François Hollande et Nicolas Sarkozy.
On peut aussi penser qu’il paye certaines déclarations.
Notamment lorsqu’il a avancé que les Français, plus particulièrement les jeunes, devraient « s’habituer à vivre avec le terrorisme ».
Ces discours de défaitistes ne devraient jamais être prononcés par des dirigeants politiques en activité.
Ils sont synonymes d’échec.
En outre, ils donnent de l’espoir aux terroristes.
L’arrogance de Manuel Valls ne passe plus.
Nous ne voulons plus entendre de longs discours larmoyants.
Nous voulons des actes forts et des mesures en phase avec la réalité.
Assez de pourchasser les patriotes quand des conquérants étrangers entendent nous assassiner. Quand le gouvernement se décidera-t-il à s’attaquer aux sources du mal : l’immigration, l’islamisation, le laxisme judiciaire, le désarmement moral et physique ?
Quand le gouvernement utilisera-t-il l’état d’urgence pour pénétrer dans les cités ?
Il n’y a pas un problème qui ne soit déjà connu.
Tout est dit.
Tout est prouvé.
Ne reste qu’à agir.
Depuis trois ans, la France fait les gros titres internationaux pour les attaques terroristes qu’elle subit. Selon des voyagistes, les Américains ne seraient plus assurés lorsqu’ils voyagent dans l’Hexagone. Le gouvernement est tributaire d’un bilan, terriblement négatif.
Combien de personnes ont été expulsées ?
Combien de mosquées ont été fermées ?
Combien de djihadistes « français » ou binationaux ont été empêchées de revenir sur notre territoire ?
Manuel Valls est dépassé.
À lui d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
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