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mardi 5 juillet 2016

La Hongrie remet un coup de pioche dans la tête de l’Union





Hongrie 
  
La Hongrie remet un coup de pioche dans la tête de l’Union
Le président de la Hongrie (Janos Ader, si, si, il existe) a décidé de donner un coup de pioche dans l’édifice communautaire, où le gouvernement profond se remettait à peine d’un Brexit qu’il s’emploie à neutraliser.
Ce fameux Ader a annoncé la tenue d’un referendum, dans son pays, sur les politiques migratoires européennes.
 
La Hongrie achèvera-t-elle l’Union?
 
La question qui sera posée aux Hongrois devrait amener un large triomphe du « non »:
« Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »
En principe, et au vu de la formulation, le gouvernement hongrois ne devrait pas avoir besoin de truquer le scrutin pour obtenir une large approbation de ses positions bien connues sur le sujet. Depuis plusieurs mois, la Hongrie, l’une des principales étapes sur la route des « réfugiés », s’oppose à l’objectif allemand d’imposer des relocalisations dans l’Union.
On le voit, la crise des réfugiés, ouverte par Angela Merkel unilatéralement l’an dernier, n’est pas prête de se terminer.

On peut même craindre qu’elle n’en soit qu’à ses débuts, si l’on en juge par les effets qu’elle a produit en Grande-Bretagne, et sur les effets qu’elle va produire dans la partie orientale de l’Europe.

Angela peut être fière d’elle.
 Elle aura fait plus, en quelques mois, pour abattre l’Europe, que la Wehrmacht en son temps.
En tout cas, on peut se demander qui sera le prochain à suivre la voie référendaire.

La cécité du gouvernement profond tuera l’Europe

En attendant, on ne peut que regarder, médusés, l’étonnante capacité au déni et à la cécité qui domine les élites européennes.
 Alors que la conviction d’un échec du Brexit domine, malgré le vote populaire, on entend d’ici les vociférations à venir sur le populisme de Viktor Orban, dont la seule évocation suffit à invalider par avance les résultats.

Combien de temps l’Union pourra-t-elle subsister pacifiquement avec un tel divorce entre ses décideurs qui se cramponnent coûte-que-coûte à leur bureaucratie présentée comme moderne et preuve de civilisation, d’un côté, et les opinions publiques qui peu à peu explicitent leur rejet des aberrations communautaires?

Le pire est sans doute encore à venir.

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