Alors que l'état d'urgence instauré par le gouvernement après les attentats de 2015 devait prendre fin le 26 juillet, le chef de l'Etat a annoncé sa prolongation de trois mois à compter de cette date après l'attentat qui a tué 77 personnes à Nice.
Réagissant à l'attentat de Nice, il a indiqué que la France continuerait à s’en prendre à «ceux qui nous attaquent» et renforcerait sa lutte contre le «terrorisme islamiste», ainsi que son engagement en Irak et en Syrie.
François Hollande a annoncé qu’il allait encore rehausser le niveau de protection nationale, notamment en maintenant à un haut niveau l’opération Sentinelle, qui consiste à déployer l’armée sur les points du territoire sensibles à la menace terroriste.
Dans son discours du 14 juillet, quelques heures avant ce nouvel attentat, François Hollande avait pourtant annoncé que l'état d'urgence serait levé dès le 26 juillet, sauf en cas d'imprévu grave.
Il avait à cette occasion d'ailleurs averti que la menace terroriste restait toutefois importante dans le pays.
Quelques heures après avoir tenu ces propos, cette menace s'est à nouveau matérialisée en France, qui connaît, avec le bain de sang de Nice, son attentat le plus meurtrier depuis ceux de novembre 2015 à Paris.
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