Translate

jeudi 7 avril 2016

"Nuit debout" : une révolte sans mots

 
Par Ivan Rioufol le 7 avril 2016 17h09

 
Problème sur le vidéo? elle est ICI
 
La gauche? Elle n'a plus rien à dire. Plus d’idées, plus de slogans, rien.
 
Se mêler aux jeunes qui, depuis le 31 mars, occupent la place de la République, à Paris, est une expérience vite déprimante.
Sauf miracle, rien de novateur ne sortira de ces centaines de participants au langage cloné, sans leaders ni mots d’ordre.
C’est le désarroi d’une génération oubliée qui se laisse voir.
A dire vrai, cette jeunesse-là, pleine de bonne volonté, fait pitié.
Ce n’est pas elle qui est à blâmer, mais ceux qui l’ont mise dans cet état de révolte sans mots.
Elle est la victime de cette gauche égalitariste, dont paradoxalement elle se réclame encore.
 
D’ailleurs Nuit debout n’invente rien.
C’est la jeunesse de droite qui avait lancé, en opposition au mariage homosexuel, les Veilleurs et les Sentinelles.
 C’est chez elle que s’est installée la dynamique intellectuelle qui peine à s’exprimer sur la place de la République.
 
 Les médias aimeraient faire de ces Indignés l’exemple du renouveau de la gauche.
 
Mais Nuit debout est l’illustration de son désastre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.