Vendredi 15 Avril 2016 à 15:42 (mis à jour le 15/04/2016 à 16:07)
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Anne Hidalgo estime que la gauche perdra l'élection présidentielle de 2017. © SIPA
Elections présidentielles. Anne Hidalgo a dressé un bilan très négatif du quinquennat de François Hollande, qui a "tourné le dos à ses engagements", le rendant responsable de la défaite qu'elle pense voir se dessiner en 2017.
Anne Hidalgo n’épargne pas François Hollande.
Dans une interview à l’hebdomadaire VSD, la maire de Paris prophétise la défaite de la gauche aux présidentielles de 2017 : «Sauf miracle, il y aura une alternance».
La cause ?
« On ne peut pas dire qu'on a démontré une grande efficacité dans les réalisations et on a un peu tourné le dos aux engagements».
De fait, l’ancienne adjointe de Bertrand Delanoë est plus proche de la gauche du PS, les « frondeurs », que de la ligne du gouvernement.
Elle fusille aussi Manuel Valls, dont l’équipe s’est montrée « [conservatrice] sur les questions de société et [ultralibérale] sur les questions économiques».
Ces critiques ne sont pas anodines.
François Hollande est en pleine tempête, menacé par le Parti socialiste de se soumettre à une primaire et confronté à l’opposition des syndicats et des étudiants sur le projet de loi travail.
Son intervention dans l’émission « Dialogues citoyens » jeudi soir n’inversera pas la spirale négative dans laquelle est embourbé le président.
Dans ce contexte, les soutiens d’Anne Hidalgo estiment qu’il y a une carte à jouer au moment de la primaire.
Leur championne n’est pas éclaboussée par l’échec de la gauche au pouvoir depuis 2012.
Mieux, elle représente l’une des rares victoires importantes à l’échelle locale depuis le retour des socialistes aux affaires, grâce à sa victoire aux municipales de Paris en 2014.
Mais au grand désarroi de ses fidèles, l’élue balaie pour l’instant d’un revers de la main les rumeurs qui lui prêtent une ambition présidentielle à court ou moyen terme : «C'est un mandat de 2014 à 2020 pour lequel j'ai été élue et j'honorerai ce mandat sans aller m'égayer ailleurs. Cette ville me passionne, est magnifique et les Parisiens sont exigeants».
C’est donc non pour 2017, mais aussi pour 2022 : «Je ne sais pas ce que je ferai, on verra. J'adorerais m'occuper d'une grande organisation internationale ou me mettre au service d'une grande ONG».
C'est en tout cas sa position officielle pour le moment.
La mairie de Paris est un bon tremplin vers des postes plus importants.
Avant Hidalgo, Jacques Chirac avait déjà posé ses valises à l'hôtel de ville, avant de devenir Premier ministre, puis président de la République.
Dans une interview à l’hebdomadaire VSD, la maire de Paris prophétise la défaite de la gauche aux présidentielles de 2017 : «Sauf miracle, il y aura une alternance».
La cause ?
« On ne peut pas dire qu'on a démontré une grande efficacité dans les réalisations et on a un peu tourné le dos aux engagements».
De fait, l’ancienne adjointe de Bertrand Delanoë est plus proche de la gauche du PS, les « frondeurs », que de la ligne du gouvernement.
Elle fusille aussi Manuel Valls, dont l’équipe s’est montrée « [conservatrice] sur les questions de société et [ultralibérale] sur les questions économiques».
Ces critiques ne sont pas anodines.
François Hollande est en pleine tempête, menacé par le Parti socialiste de se soumettre à une primaire et confronté à l’opposition des syndicats et des étudiants sur le projet de loi travail.
Son intervention dans l’émission « Dialogues citoyens » jeudi soir n’inversera pas la spirale négative dans laquelle est embourbé le président.
Dans ce contexte, les soutiens d’Anne Hidalgo estiment qu’il y a une carte à jouer au moment de la primaire.
Leur championne n’est pas éclaboussée par l’échec de la gauche au pouvoir depuis 2012.
Mieux, elle représente l’une des rares victoires importantes à l’échelle locale depuis le retour des socialistes aux affaires, grâce à sa victoire aux municipales de Paris en 2014.
Mais au grand désarroi de ses fidèles, l’élue balaie pour l’instant d’un revers de la main les rumeurs qui lui prêtent une ambition présidentielle à court ou moyen terme : «C'est un mandat de 2014 à 2020 pour lequel j'ai été élue et j'honorerai ce mandat sans aller m'égayer ailleurs. Cette ville me passionne, est magnifique et les Parisiens sont exigeants».
C’est donc non pour 2017, mais aussi pour 2022 : «Je ne sais pas ce que je ferai, on verra. J'adorerais m'occuper d'une grande organisation internationale ou me mettre au service d'une grande ONG».
C'est en tout cas sa position officielle pour le moment.
La mairie de Paris est un bon tremplin vers des postes plus importants.
Avant Hidalgo, Jacques Chirac avait déjà posé ses valises à l'hôtel de ville, avant de devenir Premier ministre, puis président de la République.
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