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dimanche 13 mars 2016

Les esclaves yézidies forcées de prendre la pilule pour satisfaire à tout moment les terroristes



© Capture d'écran tweet dailymail
 
Selon des témoignages, des combattants de Daesh forcent les esclaves sexuelles à prendre des contraceptifs afin de contourner une loi interdisant les femmes célibataires en captivité à tomber enceinte. Cette mesure vise ainsi légaliser le viol.   
                                  
L'esclavage sexuel est devenu monnaie courante dans l'État islamique.
Les captives, le plus souvent yazidies, sont achetées et vendues entre les combattants de l’État islamique.
Ces pratiques d'un autre âge sont néanmoins légales et réglementées.


Une loi, qualifiée par les autorités d' «islamique», stipule qu'un homme doit entreprendre une période d'abstinence sexuelle, connue sous le nom Istibra, après l'achat d' une nouvelle esclave pour s'assurer que les femmes ne soient pas enceintes.
Ne voulant pas attendre jusqu'à un mois, de nombreux combattants se sont tournés vers la médecine moderne.
Fatwa réglementant les relations avec les esclaves femmes
 
© Capture d'écran dailymail

Fatwa réglementant les relations avec les esclaves femmes    

En effet, selon une enquête menée par le New York Times, la contraception et l'avortement constituent des pratiques généralisées au sein de l’État islamique.
Le journal s'est entretenu avec 37 femmes Yazidies qui ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et qui ont rapporté que leurs nouveaux maîtres s'assuraient auprès des vendeurs qu'elles prenaient bel et bien un contraceptif.
Dans la région de Sinjar (Irak), les djihadistes seraient même accompagnés de gynécologues aux « marchés d'esclaves» afin de faire avorter dans des conditions douloureuses les femmes enceintes.

Selon un rapport de l'ONU, l'Etat islamique retiendrait en otage environ 3 500 personnes surtout des femmes et des enfants de la communauté yazidie.

Lire aussi : Une Yézidie tue le commandant de Daesh qui l’a forcée à l’esclavage sexuel

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