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mercredi 23 mars 2016

Attentats de Bruxelles: la Pologne refuse désormais d'accueillir des migrants

 
Publié le 23.03.2016 à 17:03
Mis à jour le 23.03.2016 à 17:30 
 
 
La Première ministre Beata Szydlole 17 mars 2016 à Bruxelles                
La Première ministre Beata Szydlole 17 mars 2016 à Bruxelles - JOHN THYS AFP

La Pologne refuse désormais d'accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l'UE, a annoncé mercredi la Première ministre Beata Szydlo, en réaction aux attentats de Bruxelles.

«Après ce qui s'est passé hier à Bruxelles, il n'est pas possible en ce moment de dire que nous sommes d'accord pour accepter un groupe quelconque de migrants», a déclaré Mme Szydlo à la télévision privée Superstacja.
 Jusqu'à présent, son gouvernement conservateur et eurosceptique était d'accord pour accueillir environ 7.000 réfugiés, respectant un engagement pris par le gouvernement centriste précédent d'Ewa Kopacz.
La Pologne est le premier pays de l'UE à prendre une telle décision après les attaques de Bruxelles qui ont fait au moins 31 morts et 270 blessés.
Trois Polonais figurent parmi les blessés.
«Nous sommes obligés de veiller avant tout à la sécurité de nos concitoyens», a-t-elle ajouté en appelant à refuser d'accueillir en Europe «des milliers de migrants qui viennent ici seulement pour améliorer leurs conditions de vie».

Pami ces migrants, «il y a également des terroristes», a-t-elle affirmé.
Les premiers réfugiés devaient arriver en Pologne fin mars ou début avril.
Mme Szydlo a défendu les positions «très prudentes» des pays de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), de la Roumanie et de la Croatie face à l'ouverture des portes de l'UE, notamment de l'Allemagne, à l'accueil de migrants.
«Notre position est très prudente, ce qui éveille de grandes critiques de la part d'autres pays dans ce qu'on appelle la vieille UE, qui ont donné hâtivement leur accord à cet afflux de migrants en Europe», a exposé la Première ministre.

«Cette insouciance est à l'origine des problèmes que voilà», a-t-elle affirmé.

Après Paris et Bruxelles, «j'ai le regret de constater que l'UE ne tire pas de leçons de ce qui se passe», a encore dit Mme Szydlo.

Le 22 septembre dernier l'UE avait adopté par un vote à la majorité un accord sur la répartition de 120.000 migrants.

La Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque avaient voté contre, tandis que la Pologne, gouvernée à l'époque par les centristes, avait voté pour.

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