Le 06/12/2015
Le peuple français est dupé, trahi, méprisé. Les mensonges sont de plus en plus gros.
L’insécurité des citoyens vient de s’ajouter aux manquements des exécutifs successifs révélant la faillite de nos élites politiques dans la gouvernance de la France.
Nos politiques sont devenus des bateleurs d’une foire aux électeurs achetant par des promesses le vote des citoyens et leur mentant de façon éhontée pour faire perdurer ou créer des illusions.
Le peuple français est dupé, trahi, méprisé.
Les mensonges sont de plus en plus gros et les promesses de plus en plus folles.
Depuis 40 ans, il est d’usage de faire croire que nous sommes encore dans les Trente Glorieuses, que cela va aller mieux grâce à la mondialisation, que l’on peut s’endetter car la croissance est là ou presque.
Le déficit public est devenu règle d’or.
Avec une telle gestion, les Français ne transmettront pas à leurs enfants un patrimoine commun mais des intérêts à payer aux banques privées internationales assortis d’hypothèques.
Autre illusion, l’Europe, c’est la paix.
Comme hier en Yougoslavie, en Ukraine aujourd’hui, en France demain, la déesse Europe a faim de démantèlement d’Etats souverains pour mieux assoir son pouvoir et favoriser l’hégémonie
américaine.
Affaiblir un Etat conduit irrémédiablement au communautarisme, à l’exacerbation des différences, à la guerre civile, à l’éradication de nation.
Agora du mondialisme animée par les lobbies, Bruxelles est une illusion de démocratie.
Il n’est qu’à comparer les pouvoirs de la Commission, du Parlement et du Conseil pour s’apercevoir que ce sont des non-élus qui dirigent ce syndicat d’intérêts.
L’Europe n’est pas une institution au service de la relation interétatique mais une entreprise de morcellement pour servir des intérêts économiques privés.
La vérité s’arrête à la porte des intérêts privés défendus par nos très chers commissaires, technocrates non-élus.
A de rares moments, nos politiques se retrouvent dans la même situation que l’ivrogne au matin.
Ils ont la gueule de bois, s’inquiètent pour ce qu’ils ont fait la veille, cherchent des excuses ou des mensonges pour justifier leur conduite et regardent l’état des finances après la bombance.
Il leur reste le choix de tous les pochards.
Soit reprendre la bouteille pour oublier les errements de la veille, soit prendre en compte les réalités du jour.
Mais le complexe de supériorité de nos dirigeants s’accorde mal avec le bon sens populaire.
La France dans sa quête de vérité finira par faire table rase de ces intrigants qui privilégient les intérêts privés au détriment de l’unité nationale, du bien commun.
Après des années de déliquescence, nous approchons d’une aube nouvelle pour notre pays.
« – Comment cela s’appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd’hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l’air pourtant se respire, et qu’on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s’entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?
– Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s’appelle l’aurore »
Giraudoux, Electre
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