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mardi 17 novembre 2015

Penser les attentats


Publié le par  Jacques Bompard



Je veux dire mes prières et mon émotion devant le massacre perpétré sur notre sol. A ce deuil, doit s’ajouter cependant une réponse politique.

 Tant il est évident que des idées coupables et des lâchetés complices expliquent la situation à laquelle nous avons aboutie.
Tout le monde savait que cela se produirait.
Pas un expert militaire, pas un opérationnel au Proche Orient, pas un soldat qui n’alertent depuis des mois sur les risques que courent notre pays.
 Je sais, de sources certaines, qu’un des chapitres du Livre Blanc de la défense a été supprimé : il traite du premier risque en France, la fragmentation de la Nation.

Ces attentats sont d’abord le signe de la fragmentation de la Nation.

Depuis 1976, la France fait face au Grand Remplacement, imposé et promu par des élites qui ne voulurent ni s’en remettre au peuple, ni s’inquiéter des très nombreuses alertes qui concernaient l’implosion de certains territoires.
 Le drame d’une France périphérique qui a souvent quitté des quartiers devenus étrangers, par trop islamisés.
Des zones extra-européennes existent en France, des zones ou la spiritualité, les références, les comportements, les modes de vie, n’ont rien à voir avec la Civilisation française.
Et ces zones sont le terreau du terrorisme.
Nous aboutissons dans ces territoires au financement par la sécurité sociale de véritables colonnes de l’islamisme, parfois formées de descendants de la deuxième ou troisième génération, voire de Français de souche contraints à une assimilation à l’envers.
Quand le président Hollande déclare « Ce sont des Français qui ont tué d’autres Français », je dénonce sa conception de la nationalité.

 Elle n’est que fictive et contractuelle : nous ne lutterons contre la vermine islamiste qu’en revenant enfin à une définition organique de la Nationalité, qui prenne en compte ce fait énorme : plus de 11% des Français ont au moins un parent étranger.
Quand on viole une jeune femme parce qu’elle est blanche et française, quand on « Nique la France », quand on adopte un comportement hostile ou contraire au génie français, on ne mérite ni sa présence sur le territoire, ni le respect politique de la Cité.
 Que ceux qui se mettent en minorité, soient expulsés.

Nous ne pouvons plus tolérer que le premier ministre déclare que l’immigration ou les migrants sont une chance pour la France : non ils ne sont pas.

Ils ne le sont pas dans le cœur des Français, ils ne le sont pas dans l’architecture de notre société, ils ne le sont pas au jour où le cosmopolitisme est devenue une machine à broyer notre Civilisation.
Il faut rappeler que cette situation, beaucoup la dénonce depuis longtemps.
Ils l’ont dénoncé tout en subissant une persécution importante d’officines, d’oligarchies médiatiques, de professionnels de la dénonciation qui apparaissent aujourd’hui comme complices de cette situation de fragmentation.

C’est la haine de soi et la culture de la culpabilisation qui ont interdit à la France de se prémunir des attentats.

Trois attentats de grande ampleur en un an sur notre sol, rappelons-le.

Partout en France, des mosquées salafistes existent, les Frères Musulmans sont à l’œuvre : quand désignerons nous l’ennemi ?
Et cette fragmentation interroge l’Etat.
Elle interroge un Etat qui a encouragé l’islamisation de notre pays, comme je l’ai prouvé dans ma proposition de loi créant un moratoire sur la construction de mosquées.
Elle interroge un Etat qui a encouragé l’extrêmisation du Proche Orient, notamment par des alliances intolérables.
Elle interroge une conception idéologique du peuple français qui n’est plus tolérée par une très grande majorité des Français.
Elle interroge l’Etat dans les réponses qu’il a prétendu apporter au phénomène djihadiste : les rencontres sur la radicalisation sur internet, la faute portée aux réseaux sociaux, l’idée que des amuseurs douteux puissent à eux seuls radicaliser des masses, la volonté d’adaptation de l’école à son publique et plus d’assimilation des élèves à l’essence de notre pays.
Elle interroge l’Etat dans les sujets qu’il refoule sans cesse : crise identitaire, insécurité culturelle, suicide français.
Tous ces sujets étaient absolument absents des interventions du Congrès qui a égrené un nombre incroyable de postures, de professions de foi, de commisérations.

Quand on entend « Ce qu’il visait c’était la France ouverte au monde. » on croit rêver.

Ces terroristes visent un adversaire militaire et politique, notre pays, certainement pas le multiculturalisme et le vivre-ensemble, totems dont la vacuité en dispute désormais au ridicule.

Nous devons réfléchir à la légitimé du Pouvoir.
Le premier devoir de l’Etat c’est assurer la sécurité des Français.
L’Etat a failli : c’est un fait.
 Et personne ne peut dire qu’il a failli parce que nos forces militaires et de sécurité ne s’engagent pas assez, il a failli par manque de direction claire de la part des dirigeants et par un refus consommé de prise en compte du réel.

La vraie question est bien là : aucune organisation humaine ne peut faire l’économie de cette considération après de tels évènements.

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