Le 22/11/2015
Avec toutes mes excuses aux nombreux militaires qui n’ont pas pu trouver place dans cette courte rubrique.
Juillet 2013, général (2s) Albaladejo, ancien officier de la Légion étrangère : « Admettre que les islamistes ont déclaré la guerre à l’Occident, avec la France en première ligne, et se persuader que cette guerre ne se fera pas sans mort, sans prise d’otages… Cesser de reculer devant les exigences croissantes de ces extrémistes qui, en affaiblissant notre culture et en imposant la leur, cherchent à tester et à saper notre esprit de résistance… Agir en portant le fer là où apparaît un furoncle : une immigration débridée, ça se contrôle ; des barbus, des imams ou des rappeurs qui appellent à la guerre sainte, à la haine et au crime, ça se sanctionne ; des quartiers qui caillassent les représentants de l’État, ça se neutralise ; des écoles coraniques qui forment les djihadistes de demain, ça se ferme ; des clandestins, ça s’expulse, surtout les délinquants. »
Novembre 2015, général (2s) Pinatel, ancien directeur du SIRPA (Service d’information des armées) : « Nous avons laissé s’implanter en France le radicalisme des salafistes et des Frères musulmans dont les imams distillent la haine dans près d’une centaine de mosquées… Dans un pays qui produit 2.000 milliards d’euros de richesse chaque année, moins de 50 sont prélevés pour assurer la défense de la France… Nous allons faire face, dans les années à venir, à des attentats sur notre sol qui seront liés directement à la politique partisane et irresponsable menée par notre gouvernement au Moyen-Orient et en Asie centrale… Notre politique pénale apparaît totalement inadaptée alors même que le lien entre la petite criminalité et le terrorisme est souligné par tous les experts. »
Novembre 2015, général (2s) Desportes, ancien directeur du Collège interarmées de défense, professeur associé à Science Po : « Il faudra prendre des mesures qu’on a trop tardé à prendre et qui demandent de la clarté sur le plan politique, qu’il s’agisse du contrôle aux frontières ou de la politique envers les communautés. Sur ces sujets, il convient de sortir du politiquement correct pour entrer dans le stratégiquement nécessaire… Notre défense n’est plus à la hauteur des ambitions de la France et des menaces… L’État-providence a mangé l’État régalien… Les attentats du 13 novembre traduisent l’échec très net des missions régaliennes de l’État… Pour gagner, il faut une stratégie. Or, aujourd’hui, il n’y a pas de stratégie globale ! Personne ne sait exactement ce que l’on veut faire. »
Sans commentaire, et avec toutes mes excuses aux nombreux militaires qui n’ont pas pu trouver place dans cette courte rubrique.
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