Le 17/05/2015
Jamais présidents n'ont été plus moqués, vilipendés et détestés.
Entre l’ex et le futur ex se mène une sourde bataille de respectabilité.
Et pour cause !
Jamais présidents n’ont été plus moqués, vilipendés et détestés.
Parce que rien en eux n’est respectable, ni leur allure (ridicule), ni leurs manières (vulgaires), ni leur conception de la politique (vile), ni leurs postures idéologiques (veules).
Chaque geste et parole de l’un et l’autre sont calibrés pour leur donner ce surcroît de respectabilité. Hollande relooké tout en sombre, de la cave au grenier, les costumes, les lunettes, la teinture pour les cheveux, et même le regard, ombragé, et le geste empesé, comme ployant sous le poids des responsabilités.
Fini les petites blagues, les sourires en banane et la pluie qui s’abat sur lui comme les dix plaies d’Égypte sur le royaume de Pharaon.
Même effort de sobriété pour Sarkozy.
Fini les tics de la tête et de l’épaule et ses façons grossières de représentant de commerce égrillard.
La voix, son atout charme, à défaut du reste, descend toujours plus bas dans les graves, signe de solidité, de pondération, de sécurité.
Surtout, il se retient de parler à mauvais escient ou d’insulter ceux qui l’approchent.
Il marche toujours en canard, gêné par le balai qu’il aurait au derrière, mais à ça, ils ne peuvent rien faire, alors ils le filment par devant comme un cow-boy descendu de cheval.
Personne ne saurait s’y tromper.
On ne fait d’une haridelle un pur-sang de concours, ni de la poule qui caquette un coq de basse-cour, ni du veau qu’on engraisse le bœuf des labours, ni du bœuf d’élevage le taureau des arènes.
J’arrête là les comparaisons.
La coupe est pleine.
Les dernières avanies de Zapatolland à Cuba et en Haïti et les derniers propos de Sarkonabo sur Taubira et Belkacem en attestent.
Le naturel revient au galop.
Conseillers vertueux et ministres intègres ont fait leur boulot.
De la retenue et de la modération, pas un mot plus haut que l’autre, et puis patatras, dans l’élan lyrique, nos doubles héros se lâchent.
François Hollande entend acquitter la dette, au bénéfice des Haïtiens, des crimes passés de la France, en l’occurrence le dédommagement, sous Charles X, des colons blancs massacrés par eux (les pieds-noirs n’ayant pas eu cette chance, eux) !
Ça tombe bien : d’autres tels que les Algériens et les Indochinois se pressent au portillon, l’écuelle en avant, pour se faire rincer par la patrie des droits de chacun, aux frais du cochon de Français qui régale.
Quant à Sarkozy, il vient nous dire que Belkacem est aussi nulle que Taubira.
Sous-entend-il que si elle ne portait pas le nom qu’elle a, elle ne serait pas ministre de l’Éducation ?
Il se réveille ou quoi ?
Il joue le benêt de service ou alors il court après son électorat, qui sait déjà depuis trois ans à quoi s’en tenir sur Taubira, Belkacem et, accessoirement, Pellerin ?
Cette brochette de drôles de dames n’est là que pour l’affichage, à jouer les trois grâces de la mondialisation heureuse et hisser haut les couleurs du multiculturalisme béat.
Mais lui, Sarkozy, n’a-t-il pas dit que Rachida Dati, ça avait de la gueule à la Justice, vu ses origines ?
Hollande et Sarkozy pratiquent la discrimination positive, qui consiste à promouvoir des gens, même incompétents, en raison de leur origine ethnique ou raciale, selon le faciès qu’ils affichent ou le patronyme qu’ils arborent, parce que cela fera joli dans leur entourage ou au gouvernement.
Cela se nomme du racialisme, et même du profilage racial, sauf votre respect M. l’Ex et M. l’Ex futur, et ce n’est pas respectable.
Et pour cause !
Jamais présidents n’ont été plus moqués, vilipendés et détestés.
Parce que rien en eux n’est respectable, ni leur allure (ridicule), ni leurs manières (vulgaires), ni leur conception de la politique (vile), ni leurs postures idéologiques (veules).
Chaque geste et parole de l’un et l’autre sont calibrés pour leur donner ce surcroît de respectabilité. Hollande relooké tout en sombre, de la cave au grenier, les costumes, les lunettes, la teinture pour les cheveux, et même le regard, ombragé, et le geste empesé, comme ployant sous le poids des responsabilités.
Fini les petites blagues, les sourires en banane et la pluie qui s’abat sur lui comme les dix plaies d’Égypte sur le royaume de Pharaon.
Même effort de sobriété pour Sarkozy.
Fini les tics de la tête et de l’épaule et ses façons grossières de représentant de commerce égrillard.
La voix, son atout charme, à défaut du reste, descend toujours plus bas dans les graves, signe de solidité, de pondération, de sécurité.
Surtout, il se retient de parler à mauvais escient ou d’insulter ceux qui l’approchent.
Il marche toujours en canard, gêné par le balai qu’il aurait au derrière, mais à ça, ils ne peuvent rien faire, alors ils le filment par devant comme un cow-boy descendu de cheval.
Personne ne saurait s’y tromper.
On ne fait d’une haridelle un pur-sang de concours, ni de la poule qui caquette un coq de basse-cour, ni du veau qu’on engraisse le bœuf des labours, ni du bœuf d’élevage le taureau des arènes.
J’arrête là les comparaisons.
La coupe est pleine.
Les dernières avanies de Zapatolland à Cuba et en Haïti et les derniers propos de Sarkonabo sur Taubira et Belkacem en attestent.
Le naturel revient au galop.
Conseillers vertueux et ministres intègres ont fait leur boulot.
De la retenue et de la modération, pas un mot plus haut que l’autre, et puis patatras, dans l’élan lyrique, nos doubles héros se lâchent.
François Hollande entend acquitter la dette, au bénéfice des Haïtiens, des crimes passés de la France, en l’occurrence le dédommagement, sous Charles X, des colons blancs massacrés par eux (les pieds-noirs n’ayant pas eu cette chance, eux) !
Ça tombe bien : d’autres tels que les Algériens et les Indochinois se pressent au portillon, l’écuelle en avant, pour se faire rincer par la patrie des droits de chacun, aux frais du cochon de Français qui régale.
Quant à Sarkozy, il vient nous dire que Belkacem est aussi nulle que Taubira.
Sous-entend-il que si elle ne portait pas le nom qu’elle a, elle ne serait pas ministre de l’Éducation ?
Il se réveille ou quoi ?
Il joue le benêt de service ou alors il court après son électorat, qui sait déjà depuis trois ans à quoi s’en tenir sur Taubira, Belkacem et, accessoirement, Pellerin ?
Cette brochette de drôles de dames n’est là que pour l’affichage, à jouer les trois grâces de la mondialisation heureuse et hisser haut les couleurs du multiculturalisme béat.
Mais lui, Sarkozy, n’a-t-il pas dit que Rachida Dati, ça avait de la gueule à la Justice, vu ses origines ?
Hollande et Sarkozy pratiquent la discrimination positive, qui consiste à promouvoir des gens, même incompétents, en raison de leur origine ethnique ou raciale, selon le faciès qu’ils affichent ou le patronyme qu’ils arborent, parce que cela fera joli dans leur entourage ou au gouvernement.
Cela se nomme du racialisme, et même du profilage racial, sauf votre respect M. l’Ex et M. l’Ex futur, et ce n’est pas respectable.
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