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dimanche 10 août 2014

Hollande : en rire avant d’en pleurer ?


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Le 10 août 2014

   
Chaque fois qu’il s’appuie sur un concept, celui-ci cède sous le poids présidentiel et s’effondre.

Dans le fond, Hollande est régulier et prévisible.
 On ne lui rend pas suffisamment hommage à ce sujet.
Chaque fois qu’il s’appuie sur un concept, celui-ci cède sous le poids présidentiel et s’effondre.
C’est plus sûr que la météo ou que Bison futé.
 Ce fut l’inversion de la courbe du chômage qui a joué les arlésiennes.
 Puis il y a eu la reprise effectivement présente chez les autres, mais pas chez nous.
 En point d’orgue, il y a la croissance qu’on réclame maintenant aux Allemands qui, c’est honteux, font des excédents et ne consomment pas assez français, ces ingrats qu’on associe pourtant avec une générosité inouïe aux commémorations des guerres qu’ils nous ont faites.
 Comme le « poumon » du Malade imaginaire, le pacte de responsabilité était la solution de nos problèmes.
 « Le pacte, vous dis-je », était martelé sur tous les tons et repris par tous les ministres.
Et voilà qu’au cœur de l’été, le Conseil constitutionnel en retoque la partie qui l’empêchait aux yeux de l’aile gauche de la majorité de n’être qu’un cadeau fait aux patrons.
 La gauche retoquée pour manquement au principe d’égalité !
Un comble !
 Il est vrai qu’à force de donner quelque chose à ceux qui n’ont ou ne font rien, en le prenant à ceux qui ont ou font quelque chose, ces derniers finissent par ne plus avoir grand-chose, et même moins que les autres…

Cette fragilité des idées fortes du Président tourne au gag, celui du prestidigitateur maladroit qui raterait tous ses tours.
On cherche aujourd’hui en vain un domaine où il pourrait se féliciter d’un succès, hormis celui de la mémoire.
Encore la récupération de Jaurès ne s’est-elle pas faite sans mal avec la gauche de la gauche.
 Encore, la tentative de faire croire à une habileté diplomatique sur le dossier ukrainien à l’occasion de l’anniversaire du Débarquement apparaît-elle aujourd’hui pour ce qu’elle est : une supercherie !

 Non seulement la situation de guerre s’aggrave à l’est de l’Ukraine, mais le président Poutine va mettre en œuvre des mesures de rétorsion aux sanctions économiques des États-Unis et de leurs alliés à l’encontre de la Russie.
 Elles auront un impact particulièrement mal venu sur nos exportations agroalimentaires.

La France a choisi le gros lot : le chef d’État qui transforme l’or en plomb, dès qu’il y touche.

 Ainsi a-t-on assisté à plusieurs accueils présidentiels d’otages libérés, avec ou sans barbe.
 Mais c’était pour apprendre, par la suite, que la France détenait le record des versements de rançons – 58 millions d’euros généreusement remis à des terroristes qui tueront nos soldats envoyés contre eux avec les armes toutes neuves qu’on leur aura payées.
Il est vrai que la lutte contre le terrorisme islamiste aura été un point fort du mandat.
Venu pour faire la guerre au chômage, il aura été meilleur pour la faire tout court.
Enfin, il aura réussi une fois, au Mali, encore que le Nord touareg échappe toujours au pouvoir de Bamako et se trouve exposé à la chienlit tribale libyenne.

 Pour le reste, on mesure un certain flottement dans la cohérence de l’action et la sûreté du jugement lorsqu’on compare l’intention louable de s’opposer aux fanatiques de l’EIIL aujourd’hui à la quasi-décision d’aider les rebelles syriens hier.

Improvisations et amateurisme lorsqu’il s’agit de guerre, voilà qui n’est guère rassurant (…]

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