Christiane Taubira. Tout le monde a pu la voir trôner au milieu des "frondeurs socialistes", prenant la lumière et emportant toutes les caméras sur son passage.
Outre qu’une chimère était un être maléfique dans l’Antiquité, c’est aussi un leurre.
Les militaires appellent chimère les fausses cibles qu’ils disposent pour tromper l’ennemi.
À La Rochelle aujourd’hui, c’est donc bien d’une chimère qu’il est question en la personne de Christiane Taubira.
Tout le monde a pu la voir trôner au milieu des « frondeurs socialistes », prenant la lumière et emportant toutes les caméras sur son passage.
Cette chimère est venue sans que l’on sache par qui elle est pilotée.
Mais il se pourrait que les machiavels de l’Élysée, conseillers en communication, ne soient pas pour rien dans ce coup d’éclat.
Puisque rien ne peut faire taire les frondeurs (Montebourg en tête), alors le patron envoie un dispositif de destruction massive de l’information.
Les journalistes présents s’y sont laissés prendre, leurs commentaires expliquant que Christiane Taubira est venue « soutenir les frondeurs », qu’elle est venue « dire aussi son mécontentement ».
Mais tout cela sonne faux, de la part d’un ministre qui a souhaité conserver son poste alors que Montebourg, Hamon et Filippetti quittaient le navire.
Les questions étaient nombreuses, la semaine dernière, sur le bien-fondé de son maintien au gouvernement.
Aujourd’hui, nous avons la réponse : « Elle n’est pas socialiste » et son potentiel de nuisance est intact.
Les frondeurs n’ont qu’à bien se tenir, ils sont fichés : au moindre faux pas, pan sur les doigts !
Il paraît même qu’elle restera jusqu’au bout, qu’elle sera présente pour le discours de Manuel Valls, où l’on craignait que l’assistance n’ait des velléités de huées…
Le ministre le plus populaire à gauche, téléguidé par l’Élysée pour garder ces agitateurs « sous contrôle » ?
On n’ose y croire…
Et pourtant, c’est un euphémisme de dire que le congrès de La Rochelle posait un sérieux problème de communication.
Laisser s’exprimer les frondeurs, Montebourg en tête, c’était prendre le risque de voir mises à mal toutes les manœuvres de la mise en place du nouveau gouvernement. Laisser le premier secrétaire seul tenter de s’en sortir et « rassembler ce qui est épars » – concept sorti tout droit des loges –, c’était risquer le ridicule.
Dans ces conditions, envoyer une taupe aussi médiatique que Mme Taubira était peut-être la bonne solution.
Elle est en tout cas en passe de réussir, les chaînes d’information s’étant concentrées sur elle et Montebourg ayant été réduit au silence.
Il n’en est pas moins singulier de voir le leadership des contestataires emporté par une personne qui n’est pas membre du PS… mais bien du gouvernement auxquels ils s’opposent.
Les militaires appellent chimère les fausses cibles qu’ils disposent pour tromper l’ennemi.
À La Rochelle aujourd’hui, c’est donc bien d’une chimère qu’il est question en la personne de Christiane Taubira.
Tout le monde a pu la voir trôner au milieu des « frondeurs socialistes », prenant la lumière et emportant toutes les caméras sur son passage.
Cette chimère est venue sans que l’on sache par qui elle est pilotée.
Mais il se pourrait que les machiavels de l’Élysée, conseillers en communication, ne soient pas pour rien dans ce coup d’éclat.
Puisque rien ne peut faire taire les frondeurs (Montebourg en tête), alors le patron envoie un dispositif de destruction massive de l’information.
Les journalistes présents s’y sont laissés prendre, leurs commentaires expliquant que Christiane Taubira est venue « soutenir les frondeurs », qu’elle est venue « dire aussi son mécontentement ».
Mais tout cela sonne faux, de la part d’un ministre qui a souhaité conserver son poste alors que Montebourg, Hamon et Filippetti quittaient le navire.
Les questions étaient nombreuses, la semaine dernière, sur le bien-fondé de son maintien au gouvernement.
Aujourd’hui, nous avons la réponse : « Elle n’est pas socialiste » et son potentiel de nuisance est intact.
Les frondeurs n’ont qu’à bien se tenir, ils sont fichés : au moindre faux pas, pan sur les doigts !
Il paraît même qu’elle restera jusqu’au bout, qu’elle sera présente pour le discours de Manuel Valls, où l’on craignait que l’assistance n’ait des velléités de huées…
Le ministre le plus populaire à gauche, téléguidé par l’Élysée pour garder ces agitateurs « sous contrôle » ?
On n’ose y croire…
Et pourtant, c’est un euphémisme de dire que le congrès de La Rochelle posait un sérieux problème de communication.
Laisser s’exprimer les frondeurs, Montebourg en tête, c’était prendre le risque de voir mises à mal toutes les manœuvres de la mise en place du nouveau gouvernement. Laisser le premier secrétaire seul tenter de s’en sortir et « rassembler ce qui est épars » – concept sorti tout droit des loges –, c’était risquer le ridicule.
Dans ces conditions, envoyer une taupe aussi médiatique que Mme Taubira était peut-être la bonne solution.
Elle est en tout cas en passe de réussir, les chaînes d’information s’étant concentrées sur elle et Montebourg ayant été réduit au silence.
Il n’en est pas moins singulier de voir le leadership des contestataires emporté par une personne qui n’est pas membre du PS… mais bien du gouvernement auxquels ils s’opposent.
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