by Kit Daniels | Infowars.com | August 28, 2014
Image Credits: Global Panorama via Flickr
Herbert E. Meyer, autrefois assistant spécial du directeur de l’Agence Centrale de Renseignement (CIA) sous le gouvernement de Reagan, a déclaré que l’objectif des sanctions étasuniennes contre la Russie « devrait être de faire en sorte que les Russes, qui ont maintenu Poutine au pouvoir ou qui l’ont toléré, lui donnent le coup de grâce ».
Cet ancien responsable du renseignement veut des sanctions contre la Russie pour aboutir à la suppression de Poutine, "avec une balle dans la tête" si nécessaire
« Si Poutine est têtu au point qu’il refuse de reconnaître que sa carrière est terminée, et si la seule façon de le faire sortir du Kremlin, c’est les deux pieds en avant et un trou de projectile balistique dans la nuque, cela nous irait très bien », a-t-il indiqué.
Meyer a également suggéré que, pour s’assurer de l’élimination de Poutine, l’administration Obama provoque une distanciation entre l’élite oligarchique et commerciale russe et le Kremlin, qui pourrait servir de catalyseur pour un attentat contre la vie du Président.
« C’est à cela que serviraient les sanctions si le Président et ses alter-égos européens serraient la vis ; en rendant le commerce toujours plus difficile pour les chefs d’entreprises importantes, en bloquant par exemple l’accès aux capitaux, ou en continuant à mettre des batons dans les roues des oligarques “playboy” russes, en annulant par exemple leurs cartes de crédit, ou en leur refusant le droit d’atterrir avec leurs jets privés », a-t-il affirmé.
Ce que l’ancien fonctionnaire de la CIA décrit n’est autre que la vieille stratégie des pouvoirs étrangers pour semer la discorde entre les nobles d’un pays ennemi et leur chef d’État, dans le but de s’assurer de sa destitution.
Mais en considérant la tension palpable qui existe aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine, qui pourrait d’ailleurs provoquer une nouvelle guerre mondiale, la suggestion de Meyer est particulièrement troublante, étant donné qu’il est probable que les responsables actuels du renseignement en Occident partagent des points de vue similaires.
Avec la perte de Poutine, la déstabilisation du gouvernement russe ne ferait que semer le chaos en Orient, une situation qui serait exploitable par les élites financières mondiales, qui ne prêtent allégeance à aucune nation.
« Toutes les crises internationales importantes du siècle passé et des siècles antérieurs ont débouché sur une concentration toujours plus forte du pouvoir mondial entre les mains de quelques-uns, et ce n’est pas un hasard », conclut le journaliste Brandon Smith.
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