« La burqa beurk », « Oui aux porcinets, oui aux vahinés », ou encore « Mettez les voiles ailleurs », « Ils ne respectent pas nos lois, donc je défile » pouvait-on lire ou entendre dans les rues de Papeete.
C’est dans une ambiance bon-enfant que 5 à 7000 Tahitiens, selon les organisateurs, viennent de défiler, ce 13 juillet – pour la seconde fois – pour exprimer leur refus de l’installation dans leur archipel, de la religion de paix et d’amour.
« La burqa beurk », « Oui aux porcinets, oui aux vahinés », ou encore « Mettez les voiles ailleurs », « Ils ne respectent pas nos lois, donc je défile » pouvait-on lire ou entendre dans les rues de Papeete.
Les Tahitiens se rebiffent.
On les comprend.
En octobre 2013, Hisham El Berkani, un étudiant de 23 ans originaire de Seine-Saint-Denis – venu à Tahiti « juste comme ça » – avait déclaré au Haut-commissariat, et seulement 13 jours après son arrivée, sous le statut d’association type loi 1901, la création du « Centre islamique de Tahiti » qui s’avérera être la première étape avant le projet de construction d’une mosquée.
« J’ai grandi dans un petit village de Normandie » confiera le très jeune imam, pour apaiser les esprits.
C’est touchant.
Ce qui l’est moins, ce sont les lieux où il a effectué sa formation : en Egypte et en Arabie Saoudite, hauts lieux du salafisme ; sans parler de son interdiction d’entrée sur le sol américain : « Cela arrive souvent, par rapport à la politique américaine très restrictive. De grandes personnalités sont également interdites de territoire américain », rétorquera-t-il.
Qui plus est, ce qui ne rassure pas davantage nos Polynésiens, le CIT n’aurait jamais pu voir le jour sans le concours d’Anas Yacoubi, installé depuis plusieurs années en Polynésie, un chef d’entreprise controversé, à l’identité sujette à caution, propriétaire, entre autres, d’une société immobilière située à Papeete même, qui abrite les 60 mètres carrés du Centre islamique en question.
Le sang de nos Polynésiens – profondément chrétiens – n’a fait qu’un tour.
Ils étaient déjà 4 à 500 à manifester, le 9 novembre 2013, scandant des slogans comme « La charia, faut pas charrier », les Tahitiens entendent garder leurs coutumes et leur religion.
« Pas racistes mais réalistes ».
Manifestations mais aussi pétitions sont donc les moyens utilisés par nos amis du bout monde pour refuser – sans haine et sans violence mais dans une démarche frappée au coin du bons sens – la religion islamique.
Les Tahitiens manifestent.
Et ils ont de la chance : Tandis qu’un tribunal administratif, en France métropolitaine, a ordonné la levée de l’interdiction du voile sur la plage de Wissous instauré par son maire UMP, celui de Papeete entérine la décision de son maire de fermer le Centre islamique.
Mieux, la signature de leur Président est venue s’ajouter aux 5000 autres déjà recueillies.
A Tahiti, les Tahitiens sont écoutés.
En Métropole, les Français sont méprisés et les maires sont désavoués.
Ce n’est pas bien, ce n’est pas normal, c’est socialiste.
« La burqa beurk », « Oui aux porcinets, oui aux vahinés », ou encore « Mettez les voiles ailleurs », « Ils ne respectent pas nos lois, donc je défile » pouvait-on lire ou entendre dans les rues de Papeete.
Les Tahitiens se rebiffent.
On les comprend.
En octobre 2013, Hisham El Berkani, un étudiant de 23 ans originaire de Seine-Saint-Denis – venu à Tahiti « juste comme ça » – avait déclaré au Haut-commissariat, et seulement 13 jours après son arrivée, sous le statut d’association type loi 1901, la création du « Centre islamique de Tahiti » qui s’avérera être la première étape avant le projet de construction d’une mosquée.
« J’ai grandi dans un petit village de Normandie » confiera le très jeune imam, pour apaiser les esprits.
C’est touchant.
Ce qui l’est moins, ce sont les lieux où il a effectué sa formation : en Egypte et en Arabie Saoudite, hauts lieux du salafisme ; sans parler de son interdiction d’entrée sur le sol américain : « Cela arrive souvent, par rapport à la politique américaine très restrictive. De grandes personnalités sont également interdites de territoire américain », rétorquera-t-il.
Qui plus est, ce qui ne rassure pas davantage nos Polynésiens, le CIT n’aurait jamais pu voir le jour sans le concours d’Anas Yacoubi, installé depuis plusieurs années en Polynésie, un chef d’entreprise controversé, à l’identité sujette à caution, propriétaire, entre autres, d’une société immobilière située à Papeete même, qui abrite les 60 mètres carrés du Centre islamique en question.
Le sang de nos Polynésiens – profondément chrétiens – n’a fait qu’un tour.
Ils étaient déjà 4 à 500 à manifester, le 9 novembre 2013, scandant des slogans comme « La charia, faut pas charrier », les Tahitiens entendent garder leurs coutumes et leur religion.
« Pas racistes mais réalistes ».
Manifestations mais aussi pétitions sont donc les moyens utilisés par nos amis du bout monde pour refuser – sans haine et sans violence mais dans une démarche frappée au coin du bons sens – la religion islamique.
Les Tahitiens manifestent.
Et ils ont de la chance : Tandis qu’un tribunal administratif, en France métropolitaine, a ordonné la levée de l’interdiction du voile sur la plage de Wissous instauré par son maire UMP, celui de Papeete entérine la décision de son maire de fermer le Centre islamique.
Mieux, la signature de leur Président est venue s’ajouter aux 5000 autres déjà recueillies.
A Tahiti, les Tahitiens sont écoutés.
En Métropole, les Français sont méprisés et les maires sont désavoués.
Ce n’est pas bien, ce n’est pas normal, c’est socialiste.
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