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mercredi 7 mai 2014

Moscovici et les magouilles électoralistes…


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Le 7 mai 2014

   
Quand le référendum d'initiative populaire sera-t-il mis en place pour virer ces profiteurs d'un système éculé ?

« Tu ne seras plus ministre, tu seras commissaire européen. »
 Dans Petits arrangements entre amis, voilà ce que François Hollande aurait confié à Pierre Moscovici avant son départ du gouvernement.
Seul problème : le ministre, éjecté de l’Économie, retrouve automatiquement son fauteuil de député du Doubs.
 Or, s’il veut se la couler douce à Bruxelles et empocher de confortables émoluments, comme je l’ai montré dans un article précédent, il doit remettre en jeu son mandat de député.
Le poste de commissaire européen ne rentre pas, en effet, dans les conditions pour transmettre son mandat de député à son suppléant.
 Le hic, c’est qu’aux élections municipales, la liste sur laquelle il figurait n’a recueilli que 48,55 % des voix, battue par la droite.
 Quand on connaît actuellement la relation amoureuse des Français avec les socialistes, on peut facilement imaginer qu’une élection législative renverrait l’ex-ministre à sa tendre et jeune compagne.
Or, avec le retour de Cécile Duflot, la majorité absolue du PS ne tient, à l’Assemblée, qu’à un siège.
Qu’à cela ne tienne, le PS a trouvé la parade !

 Le gouvernement va confier à l’intéressé une mission sur l’Europe pour six mois.
Comme le Code électoral prévoit qu’un député qui se voit confier par le gouvernement une mission de six mois ou plus peut transmettre définitivement son siège à son suppléant…
Vous avez compris la suite !

Bien évidemment, « Mosco » jure ses grands dieux qu’il ne nage pas en pleines magouilles électoralistes mais que ce détachement n’est qu’un simple moyen de le préparer efficacement à des responsabilités européennes.
Surprenant, pour notre député qui a déjà été parlementaire européen, vice-président du Parlement européen et ministre des Affaires européennes…
 Alors pourquoi l’obliger à refaire ses gammes alors qu’il affirme lui-même avec suffisance sa « connaissance des rouages de l’institution supranationale » ?
N’oublions pas, non plus, que ce « cher » ministre, dans tous les sens du terme, a été directement mis en cause dans l’affaire Cahuzac le 7 avril 2013 sur i>Télé par Edwy Plenel (Médiapart).

 Le journaliste affirmait que le premier « économiste de France » connaissait la situation illicite de son ministre délégué depuis mi-décembre 2012, et que l’enquête fiscale auprès des banques suisses sur une période restreinte, diligentée par ses soins sur Jérôme Cahuzac, n’était qu’une tentative de sauvetage comme ultime recours.

Quand les Français se mettront-ils enfin en colère ?
 Quand le référendum d’initiative populaire sera-t-il mis en place pour virer ces profiteurs d’un système éculé ?
Quand les Français cesseront-ils de se laisser faire ?

Comme disait un journaliste suédois : « Dans mon pays, même un club de ping-pong ne voudrait pas, comme président, de vos hommes politiques ! »

 Pourtant, nous, on était prêt à les leur donner !

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