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jeudi 6 février 2014

Christiane Taubira : le vrai parcours d’une politicarde sans convictions.

Rédigé par lateigne (24actu) le 05 février 2014.
05.02.2014

Crédit photo : Parti socialiste

Crédit photo : Parti socialiste

Les bobos confits de certitudes risquent de s’étrangler en lisant Libé demain matin… Christiane Taubira, érigée en nouvelle Jeanne d’Arc du progressisme d’une gauche sans boussole par la grâce du mariage gay, retoucherait-elle enfin terre ? Alors que la ministre de la Justice fait pression pour évincer le Procureur général de Paris (pas assez socialiste à son goût) comme le révèle le Canard Enchaîné, l’écran de fumée se dissipe autour de la muse du progressisme, véritable girouette politique depuis vingt-cinq ans ! Derrière les discours grandiloquents et les postures morales, se cache une vraie ambitieuse qui n’a peur d’aucun reniement.

Les médias raffolent des déclarations pompeuses de la garde des sceaux, qu’ils verraient bien en Victor Hugo d’une gauche qui aurait oublié le peuple pour draguer la mauvaise conscience des bourgeois.
Mais son intransigeance de façade ne colle pourtant guère avec la réalité de son parcours politique fait d’arrivisme et de petites trahisons.
Avant la chasse aux sorcières dans laquelle Mme Taubira vient de se lancer à l’encontre du procureur général de Paris François Falletti (dont le seul tort, comme beaucoup d’autres fut d’être nommé par l’infâme Nicolas Sarkozy), la blanche colombe de la cause gay n’a jamais jeté sa part aux chiens quand il s’est agi de faire son trou dans le marigaud politicard.
S’il n’est pas besoin de revenir sur le passé indépendantiste guyanais de Christiane Taubira, ni sur les mois de clandestinité après une tentative d’attentat fomenté par son compagnon, la carrière politique de Christiane Taubira aura commencé sur une trahison :
celle de ce même compagnon, Roland Delannon, qu’elle évincera petit à petit de la tête du parti qu’ils avaient créé ensemble, Walwari… ce qui lui permettra d’être élue députée en 1993 pendant que Monsieur restera à Cayenne.

Une fois qu’elle aura goûté aux Ors de la République, et hormis le folklore, Christiane Taubira sera de moins en moins indépendantiste et de plus en plus attachée à la France !
Mais pas encore à la GPA puisque son premier acte de député sera de voter l’investiture du gouvernement de Edouard Balladur !
Comme on peut le voir, on est encore loin de la révolution sociétale portée par l’égérie de la LGBT…
 Et comme on ne saurait mentir très longtemps à une belle âme de gauche comme la sienne, Madame Taubira rentre au bercail dès l’année suivante en rejoignant le groupe parlementaire de… Bernard Tapie.
On s’étrangle en lisant que la pasionaria de la transparence, juge et partie en matière de déontologie politique avec l’association Anticor, a fait ses premières campagnes électorales hexagonales en compagnie de Nanar et de sa morale élastique !
 C’est pourtant grâce à lui qu’elle devient en 1994 députée européenne.

Mais la fidélité n’a jamais été une valeur capitale dans le parcours politique de Christiane Taubira.
 Dès 1997, elle se rallie à Lionel Jospin et à la majorité socialiste… et se voit en échange confier la rédaction d’un rapport parlementaire par le nouveau Premier ministre.
Quelques mois avant la présidentielle de 2002, le vent tourne à nouveau et Christiane Taubira décide de jouer la seule carte qui lui tient vraiment à coeur : la sienne !
 Elle se présente donc à la présidentielle sous l’étiquette du Parti radical.
 Elle obtient 2,32% des voix ; un score négligeable qui n’en permet pas moins à Jean-Marie Le Pen de se qualifier pour le second tour au détriment de Lionel Jospin… et à Jacques Chirac d’être réélu dans un fauteuil.

Même en dehors de sa vie politique, l’image de rectitude de Christiane Taubira est mise à mal par sa condamnation en 2004 par le conseil des prud’hommes pour licenciement injustifié et rupture de CDD « abusive » de son ancienne assistante parlementaire.

 On est bien loin de la justice pour tous et des grandes déclamations de la ministre de la Justice !

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