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mardi 14 janvier 2014

Le photographe de Closer : «Le président est mal protégé»

Sébastien Valiela a réalisé les clichés entre François Hollande et Julie Gayet.

Sébastien Valiela a réalisé les clichés entre François Hollande et Julie Gayet.
 
 Interrogé au micro de RTL, le photographe des clichés sur François Hollande et Julie Gayet avoue qu'il aurait pu, en cas de mauvaise intention, «attenter à la vie du président».
« Je pense que le président est mal protégé».
Interrogé lundi au micro de RTL, l'homme qui fait ce constat est Sébastien Valiela, le photographe qui a pris les photos de François Hollande sortant de l'appartement de la rue du Cirque, révélées vendredi par le magazine Closer .
Le paparazzi a ajouté qu'il aurait pu «sans aucun problème» attenter à la vie de François Hollande car, «tous les soirs, on était là sans aucune sécurité, même à l'extérieur».
 «Le président a sous mes yeux fait le tour du pâté de maison» pour «s'engouffrer dans un parking, sur un scooter, le casque pas attaché et avec aucun véhicule derrière», a-t-il dit.
 Sébastien Valiela explique n'avoir jamais été inquiété par les services de sécurité, et encore moins repéré.
Par ailleurs, «absolument personne» ne protégeait le président quand il était dans l'appartement, a-t-il poursuivi.
«A partir du moment où il était dans l'appartement, la sécurité partait», a-t-il indiqué.

Le photographe du scoop Mazarine

Pas encore aussi célèbre que le cliché dont tout le monde parle, Sébastien Valiela n'est pourtant pas un inconnu.
C'est à lui que l'on doit un autre scoop mondial, mettant là encore à nu la vie intime d'un président de la République.
 Cette photo prise un jour de septembre 1994, c'est celle de François Mitterand, sortant du restaurant Le Divellec, avec Mazarine.
On y voit le président, la tête penchée vers sa fille, une main posée sur son épaule.

Le cliché, publié à la Une de Paris Match le 3 novembre 1994, fait à l'époque l'effet d'un coup de tonnerre: c'est pour la première fois la révélation publique de la seconde famille de François Mitterrand, un an avant la fin de son deuxième mandat.

Sur la genèse de cette photo, prise avec son acolyte Pierre Suu, de l'agence Sphynx, Sébatsien Valiela racontera plus tard: «L'un de nous deux cachait l'autre. Nous avions suivi Mazarine et nous attendions sa sortie du restaurant, un peu inquiets car le trafic des voitures nous masquait parfois la vue.
Finalement ils sont sortis.
 Outre Mitterrand, Mazarine et sa mère, il y avait aussi Ali Baddou, le compagnon à l'époque de Mazarine, Michel Charasse et Jacques Le Divellec, qui raccompagnait ses hôtes sur le trottoir.
 Le feu était au vert et le trafic fluide.
 Nous avons appuyé sur le déclencheur pour faire en très peu de temps une pellicule.»
«J'ai travaillé à peu près sur tous les derniers présidents», a expliqué Sébastien Valiela lundi à l'antenne de RTL.
«Pour la photo de Mazarine, on était obligés de se placer à peu près à 300 mètres.
 Il y avait une quinzaine de gardes du corps, c'était très surveillé, on était loin, on avait un très gros objectif.
 
Là, on était à proximité», a-t-il expliqué.
 «On n'était pas extrêmement cachés, on n'a pas mis en place quelque chose de très compliqué.»
 
Sébastien Valiela a précisé que ces photos étaient «une commande du magazine Closer».
 «On s'y est mis après Noël, le 26», a-t-il ajouté, précisant qu'il avait auparavant commencé à «creuser» le sujet à partir du mois de mars.
 «Il y avait beaucoup de monde sur le coup.
 Cette histoire serait automatiquement sortie», a-t-il encore estimé.
Interrogé sur le montant des photos, le paparazzi s'est contenté de dire: «Vous seriez déçus de connaître le prix.»
«C'est une histoire franco-française .»
A partir du moment où c'est une commande, on ne peut pas demander la même chose que si on faisait monter les enchères entre plusieurs journaux.
 Que ce soit Mazarine ou ça, c'est sans doute les histoires que j'ai vendues le moins cher», a-t-il ajouté.
Pascal Rostain, alors directeur de l'agence Sphynx, avait en effet révélé que la rétribution du cliché de la fille cachée du président n'avait pas été à la hauteur de sa notoriété.
 
«Paris Match, qui a fait une de ses plus grosses ventes avec cette couverture, ne nous a pas payé très cher la photo car lui seul était à l'époque capable de la publier.»
 
 Valiela a depuis admis que cette photo avait été publiée avec l'accord tacite de François Mitterand, qui avait souhaité retarder sa parution «parce qu'il ne fallait pas perturber Mazarine, qui faisait sa rentrée à Normale sup».
 
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