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L’atmosphère est délétère.
"Nauséabonde", aiment dire la gauche et ses clones médiatiques, dès qu’il s’agit pour eux de se pousser du col en se mettant une pince à linge sur le nez. Mais ces odorats délicats sont bel et bien à l’origine des effluves qui envahissent le débat public. Elles sentent la manipulation, l’intolérance, l’injustice, l’inquisition.
L’Etat-PS, arbitre auto-désigné des élégances, se comporte en autocrate, alors que tout s’écroule autour de lui. Il assène ses leçons de morale pour tenter de faire oublier Jérôme Cahuzac, mais ne trouve rien à redire à l’audition de Dominique Strauss-Kahn, invité ce mercredi par une commission du Sénat en tant qu’expert sur les évasions de capitaux.
Il dit défendre la vérité et la transparence, mais traite de "menteurs" ceux qui, comme Gilles Carrez avant la Cour des Comptes elle-même, dévoilent "l’insincérité" du budget 2013 dont le déficit augmentera de 20 milliards d’euros.
Ce même Etat-PS prétend défendre les libertés et les droits de l’homme mais projette, dans l’indifférence, une invraisemblable loi liberticide contre la fraude fiscale, qui autorisera les écoutes, les filatures, les infiltrations, les pièges, les gardes à vue prolongées. Le laxisme de la gauche ne sera pas corrigé pour le reste des délits.
Dans ce contexte déjà pesant, on apprend que le jeune Clément Méric, militant antifasciste tué dans une rixe le 5 juin à Paris, aurait été l’agresseur de son meurtrier.
Cette information, résultant d’une vidéo dont le contenu a été révélé hier par RTL, avait été tue jusqu’alors car "il fallait que les tensions s’apaisent". Le gouvernement s’est donc prêté à une manipulation politique, en accusant sans preuve un camp contre un autre et en disculpant le mouvement d’extrême gauche au seul prétexte de son positionnement.
Cette impunité officielle a eu ses premiers résultats, dimanche, au cours d’une manifestation parisienne "antifa", destinée à protester contre les violences d’extrême droite : de très nombreuses vitrines ont été brisées sur le parcours de ces "démocrates".
Aucun d’eux n’a eu à connaître le sort de Nicolas Bernard-Busse : ce jeune militant de la Manif pour tous, arrêté il y a une semaine sans avoir rien dégradé, a été condamné par le tribunal correctionnel à quatre mois de prison dont deux fermes, avec détention immédiate à Fleury-Mérogis.
Les casseurs du Trocadéro ou les rançonneurs du RER de Grigny sont, eux, tous en liberté. Oui, l’atmosphère pue.
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