BERNE (NOVOpress) — Comme c’était déjà le cas dans les autres pays européens, on ne pourra désormais plus déposer une demande d’asile dans une ambassade suisse.
Les requérants récalcitrants pourront être regroupés dans des centres spécifiques et les cas de désertions ne pourront plus être considérés à eux seuls comme des motifs valables pour déposer une demande d’asile.
La votation du dimanche 9 juin n’est donc pas une révolution mais un petit pas dans la bonne direction.
De tous les durcissements de la loi sur l’asile, c’est celui-ci qui a remporté la plus grande adhésion de la part du peuple suisse. Il intervient 7 ans après l’acception d’un précédent qui avait déjà engrangé 68% de vote favorable.
Il fait également suite à l’interdiction des minarets en 2009 et à l’expulsion des criminels étrangers en 2010.
Lors des analyses télévisées traditionnelles d’après-scrutin, le président du Parti socialiste suisse a dit craindre que le oui massif des Helvètes exprime un rejet de l’ensemble de la politique d’immigration. Au vu des dernières votations sur des sujets connexes, on ne saurait lui donner tort.
Cette votation intervient avant celle sur l’arrêt de l’immigration massive par l’UDC qui vise à gérer de manière autonome du droit international toute la politique migratoire mais aussi celle d’ECOPOP qui veut limiter l’immigration nette à 0,2% par année. Ces initiatives avaient déjà de grandes chances de succès avant le scrutin du dimanche 9 juin, elles ont aujourd’hui un vent qui souffle très fort dans leurs voiles.
Jean-David Cattin
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