MONDE - La capitale de la Suède est le théâtre d'émeutes depuis dimanche. Auteurs de dégradations et d'incendies, des jeunes de quartiers défavorisés de Stockholm troublent la quiétude d'un pays où le débat sur l'intégration des populations immigrées est vif.
Stockholm brûle-t-il ?
Souvent cité en exemple, le modèle social suédois est ébranlé par des incidents qui frappent des quartiers défavorisés de la capitale du royaume depuis dimanche. Des faits surprenants mais pas inédits : en 2010 déjà, un commissariat du quartier de Rinkeby avait été attaqué par une centaine de jeunes.
Les troubles auraient pour origine la mort d'un homme de 69 ans, abattu par des policiers qu'il menaçait d'une machette, dimanche à Husby. Dans cet endroit des plus déshérités de la Suède, 80% des quelque 12.000 personnes qui y vivent sont issues de l'immigration.
Raison pour les uns, prétexte pour les autres, le drame a en tout cas marqué le coup d'envoi d'émeutes qui se sont propagées à une quinzaine d'autres quartiers de Stockholm, les plus pauvres et ceux qui concentrent la plus forte population immigrée.
Vif débat autour de l'intégration
Jets de pierre contre les forces de l'ordre et dégradations en tout genre rythment depuis les nuits de la capitale suédoise. Mercredi matin, une école et une crèche ont notamment été prises pour cible alors qu'une centaine de véhicules ont été calcinés depuis le début des incidents. Sur le pied de guerre et pointée du doigt pour son supposé racisme par des responsables associatifs locaux, la police a procédé à de nombreuses interpellations, dont douze dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le journal Dagens Nyheter évoque des individus âgés de 14 à 21 ans dont la moitié était déjà connue des services de police pour des petits délits.
Ce nouveau soulèvement d'une partie de la jeunesse issue de l'immigration ne manque pas de raviver le débat sur l'intégration dans une société suédoise connue pour être pacifique et égalitaire. Un sujet sensible et de plus en plus discuté depuis l'entrée de l'extrême droite au Parlement en 2010, environ 15% de la population du pays scandinave étant née à l'étranger.
"La Suède est un pays qui reçoit de grands groupes d'autres pays. Je suis fier de cela", a confié le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt tout en dénonçant des actes de "hooliganisme" aux allures de choc frontal entre la Suède et les lacunes de son intégration.
Souvent cité en exemple, le modèle social suédois est ébranlé par des incidents qui frappent des quartiers défavorisés de la capitale du royaume depuis dimanche. Des faits surprenants mais pas inédits : en 2010 déjà, un commissariat du quartier de Rinkeby avait été attaqué par une centaine de jeunes.
Les troubles auraient pour origine la mort d'un homme de 69 ans, abattu par des policiers qu'il menaçait d'une machette, dimanche à Husby. Dans cet endroit des plus déshérités de la Suède, 80% des quelque 12.000 personnes qui y vivent sont issues de l'immigration.
Raison pour les uns, prétexte pour les autres, le drame a en tout cas marqué le coup d'envoi d'émeutes qui se sont propagées à une quinzaine d'autres quartiers de Stockholm, les plus pauvres et ceux qui concentrent la plus forte population immigrée.
Vif débat autour de l'intégration
Jets de pierre contre les forces de l'ordre et dégradations en tout genre rythment depuis les nuits de la capitale suédoise. Mercredi matin, une école et une crèche ont notamment été prises pour cible alors qu'une centaine de véhicules ont été calcinés depuis le début des incidents. Sur le pied de guerre et pointée du doigt pour son supposé racisme par des responsables associatifs locaux, la police a procédé à de nombreuses interpellations, dont douze dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le journal Dagens Nyheter évoque des individus âgés de 14 à 21 ans dont la moitié était déjà connue des services de police pour des petits délits.
Ce nouveau soulèvement d'une partie de la jeunesse issue de l'immigration ne manque pas de raviver le débat sur l'intégration dans une société suédoise connue pour être pacifique et égalitaire. Un sujet sensible et de plus en plus discuté depuis l'entrée de l'extrême droite au Parlement en 2010, environ 15% de la population du pays scandinave étant née à l'étranger.
"La Suède est un pays qui reçoit de grands groupes d'autres pays. Je suis fier de cela", a confié le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt tout en dénonçant des actes de "hooliganisme" aux allures de choc frontal entre la Suède et les lacunes de son intégration.
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