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samedi 29 mars 2025

Rennes. Le 1988 Live Club capitule, LFI se félicite du licenciement du Jarl, la droite regarde ses chaussures


 

L’affaire était inévitable vu la trouille qu’ont les autorités des antifas : Yovan Delourme, dit « Le Jarl », figure emblématique du 1988 Live Club de Rennes, a été licencié. 

 

Membre de la direction d’un établissement aussi central que sous pression, cible de la gauche radicale depuis des semaines, l’homme au look de Viking n’a pas résisté à l’offensive politico-médiatique. L’extrême gauche jubile, le patron du club capitule, et la droite ? Elle détourne poliment le regard.


Un membre de la co-direction ciblé, un symbole exécuté

Depuis l’épisode de la nuit du 8 mars 2025, où agents de sécurité et participants d’une free party illégale se sont affrontés aux abords de la discothèque, Le Jarl est devenu l’homme à abattre pour une certaine frange de l’extrême gauche. Accusé d’avoir usé de la force pour empêcher l’installation sauvage d’une rave « antifasciste » que n’ont pas interrompu les policiers,, le membre de la co-direction a été exposé à la vindicte militante.

Des vidéos circulent, les plaintes fusent, et les élus insoumis se bousculent pour dénoncer, exiger, réclamer sa tête. Marie Mesmeur, députée LFI, a même saisi le procureur de la République, à la fois pour cette affaire mais aussi pour son livre, « ça va mal finir », qui cartonne niveau vente. L’affaire prend une tournure nationale : pas pour parler de l’anarchie ambiante à Rennes ou de la violence endémique des milieux ultra-gauchistes, mais pour liquider un homme jugé coupable d’incarner un ordre que l’on ne tolère plus.


Le 1988 se prosterne

La préfecture avait ordonné une fermeture administrative d’un mois pour « troubles à l’ordre public ». Plutôt que de défendre son équipe ou de dénoncer une tentative de prise de pouvoir idéologique, le 1988 Live Club a décidé de plier, de rompre et de se repentir.

Dans un communiqué publié le 28 mars, le dirigeant de l’établissement, Sébastien Bétin, se confesse : « J’ai trop tardé à mesurer l’impact de certaines dérives individuelles. » La personne visée ne fait « désormais plus partie de l’équipe ». Le message est limpide : pour rouvrir le 24 avril, le club sacrifie son leader charismatique. La sécurité sera réorganisée, une « gouvernance collégiale » instaurée, et l’on jure sur l’honneur de respecter « des valeurs de bienveillance, de neutralité politique et de vivre-ensemble ». La liturgie est complète.


Une droite absente, une victoire de la rue

Ce qui frappe dans cette affaire, c’est moins la violence de l’extrême gauche — elle est désormais banalisée et quasiment autorisée, jusqu’à ce que ces individus fassent une victime sérieuse sans doute — que le vide laissé par les autres. Aucun soutien public à Yovan Delourme, ni de la droite, ni de responsables locaux, ni même de ceux qui, en coulisses, se disent « inquiets » de la montée des groupuscules gauchistes violents. Pendant que les antifas fanfaronnent sur X (ex-Twitter), la droite regarde ses chaussures.

Il est plus facile, sans doute, de parader sur les plateaux TV ou en soutien à des causes étrangères que de défendre un agent de sécurité tombé pour avoir fait respecter un minimum d’ordre face à la violence urbaine. Il est plus facile pour M. Retailleau, ministre de l’Intérieur, de se prétendre leader de l’ordre à droite, que d’agir concrètement sur le terrain, le jour ou une arme à feu à été découverte lors d’un rassemblement antifa contre des étudiants de droite, à Paris.

 

 

Au-delà du cas personnel du Jarl, c’est une séquence politique majeure qui se joue ici. Pour la première fois, à Rennes, des groupuscules radicaux obtiennent, par la pression et la menace, le licenciement d’un salarié, le remodelage complet d’un établissement privé, et l’instauration d’un code idéologique implicite : ne pas déplaire à l’extrême gauche. La prochaine cible est déjà probablement dans leur viseur. On notera par ailleurs que l’extrême gauche qui prétend défendre les travailleurs se félicite d’un licenciement, au même titre que Marie Mesmeur, député locale, se féliciterait presque si Le Jarl était condamné à de la prison ( « A bas les prisons, mais pas pour tout le monde » visiblement )

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Et pendant ce temps, l’ordre  vacille. Une femme de 70 ans a été lynché à mort à Rennes. Le deal s’étend dans toute l’Ille et Vilaine. Les autorités ne font pas fermer un établissement à Dinan, suspecté de travail dissimulée et d’emploi de main d’oeuvre illégale, ni la faculté de Rennes 2, prise en otage par les gauchistes. Il ne s’écroule pas sous les coups de butoir d’une insurrection armée, mais sous les applaudissements feutrés des petits capitulards du quotidien.

Le 1988 Live Club rouvrira le 24 avril. Mais ce ne sera plus jamais le même club. L’extrême gauche a gagné. Par abandon de poste de ceux qui prétendent pourtant rétablir l’ordre dans le pays.

YV

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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