le 08/11/24
Pourquoi les politiques français, notamment ceux de droite et d'extrême droite, sont-ils restés silencieux face à l'agression violente de deux gendarmes français par la police israélienne à Jérusalem ?
Ce silence inquiétant révèle-t-il une priorité géopolitique au détriment de la défense des forces de l'ordre françaises ?
La France vient d’être une nouvelle fois humiliée sur la scène mondiale, mais cette fois-ci, ce sont ses propres gendarmes qui ont payé le prix de la complaisance de nos élites envers le pouvoir israélien. Deux gendarmes français, en mission officielle à Jérusalem-Est, ont été violemment interpellés par la police israélienne alors qu’ils accompagnaient le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. L’agression n’a suscité aucune réaction forte ni de la part du gouvernement français, ni de la part des figures politiques de droite et d’extrême droite qui se disent pourtant défenseurs des forces de l’ordre françaises. Un silence assourdissant qui soulève une question importante : qui défendent réellement ces personnalités politiques ?
Gendarmes français agressés : un silence complice
L’incident, survenu jeudi dernier, a vu deux membres de la gendarmerie française violentés par la police israélienne, dans une zone occupée illégalement. L’agression, qui s’est déroulée en présence du ministre français et malgré les tentatives de désescalade des gendarmes, a laissé une image terrifiante : des représentants de l’État français subissant une violence injustifiée dans un territoire sous contrôle israélien. Ce n’est pas seulement l’honneur de nos forces de l’ordre qui est bafoué, mais celui de la France toute entière.
Ce qui est encore plus choquant, c’est l’attitude de nos politiques, en particulier de ceux qui se présentent comme des défenseurs intransigeants de l’ordre et de la souveraineté française. Des figures de l’extrême droite comme Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Zemmour, le journaliste Ivan Rioufol ou encore les médias comme CNEWS, BFMTV qui habituellement ne manquent pas d’afficher leur soutien aux forces de l’ordre françaises lorsqu’elles sont attaquées sur notre sol, n’ont exprimé aucune indignation face à l’agression de nos gendarmes en Israël. Aucun soutien n’a été apporté aux victimes de cette violence, aucune condamnation ferme n’a été formulée, comme si les intérêts d’Israël passaient avant ceux de la France.
Le national-sionisme : un double discours dangereux
Cette absence de réaction est d’autant plus choquante lorsqu’on observe l’engouement des mêmes personnalités politiques pour soutenir Israël, peu importe les conséquences. Depuis le début du conflit israélo-palestinien, ces mêmes figures n’ont cessé de défendre Israël, souvent au détriment des principes fondamentaux des droits de l’homme. Elles sont devenues des avocates du sionisme, tout en fermant les yeux sur les violences faites aux Palestiniens et sur les humiliations infligées aux forces françaises en mission à Jérusalem.
Le paradoxe est flagrant : ces politiques qui prônent la « préférence nationale » et dénoncent sans relâche les agressions contre les forces de l’ordre françaises, ferment les yeux lorsque ces mêmes forces sont agressées dans un pays « allié ». Leur absence de soutien aux gendarmes français prouve que leurs priorités ne sont pas les intérêts de la France ou de ses citoyens, mais bien ceux d’Israël, dans une logique géopolitique teintée de sionisme.
Un gouvernement et des médias complices
Il est incompréhensible que le gouvernement français, bien que dénonçant l’incident de façon évasive, n’ait pas pris des mesures concrètes face à cette agression. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a bien convoqué l’ambassadeur israélien, mais aucune action forte n’a été entreprise pour défendre nos gendarmes et, par extension, l’honneur de la France. Ce manque de fermeté contraste avec la réactivité immédiate des autorités françaises lorsqu’il s’agit de défendre l’ordre intérieur, mais aussi avec la neutralité complice observée dans les médias.
CNEWS, BFMTV et d’autres grands noms des médias français, habituellement prompts à dénoncer les attaques contre les forces de l’ordre sur le territoire national, n’ont accordé que peu de couverture à cet incident. Cette absence de couverture médiatique, ou sa minimisation, s’inscrit dans une ligne éditoriale de plus en plus encline à taire ou à minimiser les exactions israéliennes, au profit d’une relation privilégiée avec l’État hébreu.
La France doit se réveiller
Il est temps que la France, son gouvernement et ses médias prennent leurs responsabilités. Nos gendarmes, nos policiers, nos soldats, ne doivent plus être sacrifiés sur l’autel de relations diplomatiques biaisées ou d’un soutien aveugle à un autre État. La politique française doit se recentrer sur la défense des valeurs universelles, de la justice et des droits humains, sans se laisser influencer par des intérêts géopolitiques étrangers. Il est grand temps de rétablir l’honneur de la France et de soutenir nos forces de l’ordre, en tout lieu et en toutes circonstances.
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