ChienSurpris
Standard & Poor’s vient de balancer son nouveau verdict : la note de la dette publique française passe de “AA” à “AA-”.
En d’autres termes, la France est passée de “ça va aller” à “on commence à transpirer”.
Selon l’agence, notre dette publique atteindra 112% du PIB d’ici 2027, contre environ 109% en 2023. Ça sent la fin du bal masqué…
Et pourtant, S&P précise que les perspectives restent “stables”. Allez comprendre. Peut-être que “stable” signifie “au bord du gouffre, mais on n’a pas encore sauté”.
Pendant ce temps, Moody’s et Fitch, les deux autres agences de notation, préfèrent ne pas toucher à la France, sûrement en attendant de voir comment le spectacle va tourner.
Les politiciens n’ont pas tardé à s’enflammer sur les réseaux sociaux. Eric Ciotti, chef des Républicains, accuse la “piteuse gestion des finances publiques” du duo Macron/Le Maire. Marine Le Pen du Rassemblement National parle de “gestion catastrophique”, tandis qu’Eric Coquerel de LFI prédit des coupes budgétaires encore plus sévères.
Bref, tout le monde est d’accord : c’est la fête au village des dettes.
Mais attendez, Bruno Le Maire, notre ministre de l’Économie, arrive pour nous rassurer : “il n’y aura pas d’impact sur le quotidien des Français”. Vraiment ? On se croirait dans une mauvaise série télé où le héros assure que tout va bien alors que la ville est en flammes. Le Maire voit cette notation comme une invitation à poursuivre la politique d’économies publiques. “Nous avons commencé à rétablir les finances publiques, nous continuons”, dit-il avec un calme olympien, tout en visant un déficit sous les 3% du PIB en 2027.
Le ministre explique que cette dégradation est due aux dépenses pendant la crise du Covid-19. “Nous avons dépensé pour bien protéger”, justifie-t-il, comme un parent qui excuse un enfant ayant cassé un vase en disant qu’il faisait juste un peu de ménage. Par ailleurs, il admet une petite erreur sur la collecte des recettes fiscales.
Petit détail.
Et pourtant, derrière ce discours rassurant, une vérité commence à se dessiner : la gestion gouvernementale a mis l’économie française dans une position aussi stable qu’un funambule sur un fil tremblotant.
La dette publique enfle, les réformes peinent à montrer leurs effets, et la confiance des agences de notation vacille. On attend presque que la France reçoive un Oscar pour le meilleur drame économique.
Alors, à quand le réveil économique ? Peut-être quand les poules auront des dents, ou quand la France aura trouvé une baguette magique pour transformer ses dettes en croissants chauds. En attendant, gardez vos ceintures bien attachées, ça risque de secouer.
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