À Lyon, c'est un peu comme à Paris ou à Bordeaux. Ou à Grenoble. Ou à Nantes. Les riches habitants du centre, que l'on appelle parfois bobos, ont élu des maires hors-sol qui prennent des décisions incompréhensibles au commun des mortels.
À Nantes, un jeu de chamboule-tout anti-flic. À Paris, un concert de soutien aux émeutiers, avec la bénédiction de la mairie.
Et à Lyon... eh bien, à Lyon, on a une police municipale, mais on ne s'en sert pas. Du moins, pas vraiment. Bien sûr, les agents municipaux doivent être bien occupés en temps de paix, avec les petits ou grands délits ainsi que les P.-V., probablement. Mais en temps de pré-guerre civile, comme lors des émeutes qui ont organisé la rencontre entre les bourgeois et les racaille, niet.
Des policiers retenus à la mairie
Certains agents municipaux, pleins de rancœur (et on les comprend volontiers), viennent de révéler, appuyés en cela par un communiqué incendiaire du président de région Laurent Wauquiez, qu'ils n'avaient pas pu aider leurs camarades de la police nationale durant les émeutes. Coincés dans l'hôtel de ville, impuissants, les agents municipaux ont été terriblement frustrés, honteux même, de ne pas pouvoir prêter main-forte à ceux qui étaient au contact. Le syndicat Force ouvrière de la police municipale de Lyon a exprimé sa consternation. L'adjoint à la sécurité, Mohamed Chihi, a eu beau affirmer que les policiers de la ville étaient mobilisés pour « défendre l'hôtel de ville », les excuses ne passent pas. Alors, pourquoi la mairie de Lyon a-t-elle retenu sa police ? Pourquoi laisser la police nationale, visiblement très submergée, seule au milieu des émeutiers ? Pour l'instant, à Lyon, on ne communique guère. Et pour cause : pour les policiers eux-mêmes, il n'y avait rigoureusement aucune raison...
Plus généralement, Laurent Wauquiez a beau jeu de rappeler ce que le maire de Lyon avait refusé, quelques mois avant les émeutes : « Par les choix que vous avez conduits depuis de nombreux mois, en refusant d'augmenter les effectifs de la police municipale, en refusant l'installation de nouvelles caméras de vidéoprotection, vous portez une lourde responsabilité dans cette faillite », écrit-il à Grégory Doucet. La préfète du Rhône enfonce le clou, dans un entretien accordé à l'AFP : « On aurait eu besoin de la police municipale cette nuit (vendredi à samedi) à Lyon. Je suis pragmatique: le maire ne veut pas, il ne veut pas, il estime que ce n'est pas le travail de la police municipale. C'est son point de vue, ce n'est pas le mien. » Fermez le ban. Les constats sont accablants.
La faute en revient peut-être tout simplement à cet angélisme benêt qui sert de marchepied, depuis quarante ans, aux racailles et aux islamistes, ceux-ci et ceux-là marchant main dans la main avec les trafiquants. Le maire ne veut pas plus de caméras, il veut plus de migrants. Il ne veut pas employer ses policiers municipaux, il préfère annoncer un fonds de 500.000 euros, d'argent public naturellement, pour reconstruire, avec l'argent des contribuables honnêtes, tout ce que les racailles ont brûlé. Et, en bon socialiste, il précise que 300.000 de ces 500 000 euros devraient être fournis par la région. Naturellement. On ne se refait pas.
Police confinée, émeutiers maîtres chez eux, laxisme et naïveté, argent magique tapé dans le portefeuille du voisin : tout cela porte un nom venu du fond des âges de la jeune République. Ça s'appelle la gauche. Chez vous, amis lyonnais, jusqu'en 2026.
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