@MedvedevVesti poursuit sur le thème du jour, après qu'il ait expliqué plus tôt dans la journée que la ville de Bucha n'avait pas été choisie au hasard par les occidentalo-kiéviens, et qu'il voyait venir la création d'un tribunal international contre la Russie :
« Bucha = Butch = Butchery = Boucher = Boucherie [comme Andreï l'avait pressenti]. Cela a traversé les médias occidentaux.
Le Sunday Times écrit que c'est le nouveau Srebrenica et que le monde devrait mettre en place un tribunal comme celui pour l'ex-Yougoslavie.
Et vous savez quoi ? Je suis sûr qu'ils créeront un tribunal. Oui, la Russie n'est pas la Yougoslavie. Mais il y aura un tribunal parce que les enjeux sont très importants. Ils nous briseront jusqu'au bout.
L'Occident travaille très collectivement. La provocation à Bucha a commencé un dimanche pour une bonne raison. Tous les articles sur le "massacre de Bucha" ont déjà été écrits, les journaux ont été soumis à l'impression, et le lundi matin, une vague de propagande mensongère sur les meurtriers russes sera diffusée aux masses à travers l'Europe. Avec toutes les conséquences. C'est-à-dire que tout est synchronisé.
Bien sûr, personne n'écoutera les arguments selon lesquels les meurtres ont été commis par les milices bandéristes. »
https://t.me/MedvedevVesti/8676
« Le "Massacre de Bucha" va désormais s'imposer dans les médias européens et américains et sera reproduit autant que possible.
Il s'agit d'une technique d'information typique pour déshumaniser l'ennemi, qui est souvent utilisée dans les guerres.
Beaucoup comparent déjà ce qui s'est passé avec les événements de Srebrenica en Bosnie ou de Racak en Yougoslavie. Cependant, le meilleur exemple est Nemmersdorf (Prusse orientale, 1944). Le cas classique de la propagande du Troisième Reich, utilisé par Goebbels dans la guerre de l'information contre l'URSS.
Ces techniques d'information sont souvent utilisées dans de nombreux conflits militaires. Cela ne signifie pas que les parties au conflit agissent toujours en stricte conformité avec les lois et coutumes de la guerre.
Je dois dire que jusqu'à présent, il n'y a eu aucune preuve d'abus de prisonniers de guerre ukrainiens par l'armée russe. Mais les preuves contraires sont en nombre plus que suffisant.
En temps de guerre, il est toujours nécessaire d'évaluer de manière critique le flux d'informations, en se basant sur la question : "à qui cela profite ?".
Si l'on estime que les troupes russes ont tiré sur les habitants au moment de réaliser une retraite planifiée, était-ce judicieux pour elles de laisser les cadavres bien en vue avec les mains liées ? La réponse est évidente.
A contrario, était-il profitable pour la partie ukrainienne de montrer des preuves d'atrocités commises par l'armée russe ? Bien évidemment, surtout après les vidéos de Malaya Rogan, où les prisonniers de guerre russes ont été torturés et massacrés par les soldats ukrainiens.
Par conséquent, on peut affirmer que "le massacre de Bucha" est une provocation des milices ukrainiennes et un épisode de la guerre de l'information.
L'effet de Bucha sera catastrophique pour l'image de la Russie et de ses forces armées. Pas à l'intérieur du pays, mais à l'étranger, sur la scène internationale.
Parce que dans l'espace de l'information extérieure, Moscou n'a pratiquement plus d'outils pour travailler avec l'opinion publique après la censure de RT et Sputnik.
Ceci en raison d'erreurs dans le développement de l'infrastructure d'information vers l'étranger, lorsque l'enjeu a été placé sur des outils secondaires (les médias de masse appartenant à l'État russe), en ignorant complètement le principal (établir des relations avec des journalistes et des éditeurs amis, former des réseaux d'information à l'étranger selon le principe « d'essaims »).
Nous avons écrit à ce sujet plus tôt. Le modèle du travail soviétique a été complètement oublié et la propagande russe a pris un mauvais chemin.
Dans le même temps, l'existence de deux agences de presse étatiques dans le pays RIA Novosti / Sputnik / RT d'une part et TASS de l'autre, n'avait pas de sens pratique.
Cela ne veut pas dire que les journalistes des médias d'Etat russes ne savent pas travailler. Bien au contraire. Mais à part la boîte à outils officielle, qui a été facilement censurée de manière prévisible, la Russie n'a rien d'autre.
Par conséquent, Moscou n'a rien pour repousser la promotion du "massacre de Bucha" en dehors de ses frontières (et des frontières de ses pays alliés). Dans la guerre de l'information avec l'Occident, nous nous sommes retrouvés complètement nus. »
« Et voici une autre "raclée" dans la guerre de l'information.
Hier et avant-hier, certains médias patriotiques en ont nargué d'autres dans le récit de la castration des prisonniers de guerre russes par l'armée ukrainienne, demandant de ne pas propager de fausses informations au sujet des militaires ukrainiens, de bien vérifier scrupuleusement chaque informations, de mener une enquête minutieuse...
J'écrivais hier que peu importe que nos soldats aient été ou non castrés lorsqu'ils étaient prisonniers de guerre chez les Ukrainiens : l'important, c'était que nos prisonniers ont été torturés, mutilés [et tués], ces faits sont largement documentés, beaucoup de preuves existent, y compris des vidéos filmées et diffusées par les Ukrainiens eux-mêmes !
Et ces faits de tortures, mutilations [et meurtres] sur nos prisonniers de guerre auraient dû être promus dans les médias, à l'attention du public intérieur et extérieur du pays.
Mais... Dans les guerres médiatiques, c'est comme au football : si vous ne marquez pas, l'adversaire marque à votre place. Nous avons raté notre véritable chance de montrer au monde entier les faits réels des atrocités des ennemis.
Et aujourd'hui, les Ukrainiens font la promotion de leur Srebrenica avec beaucoup de succès. Ils montrent les victimes de leurs propres exactions à Bucha après le retrait de nos troupes, en les présentant comme des exécutions massives de civils par l'armée russe.
C'est-à-dire que nous ne voulons pas faire un scandale médiatique sur les vrais crimes de guerre des Ukrainiens, mais eux font tourner en boucle avec succès n'importe laquelle de leurs grossières inventions.
Sur Facebook, j'ai lu les commentaires de Russes neutres, qui ont pris au pied de la lettre cette fausse information sur Bucha. Et il y a déjà un article sur Wikipédia !
Une question : combien de temps allons-nous continuer à mener des batailles médiatiques aussi nulles ? Elles ne sont pas moins importantes que les victoires militaires dans le monde moderne. »
https://t.me/SonOfMonarchy/5865
➡️ Il est vrai qu'on se trouve simplets en se relisant, constatant à quel point nous nous sommes faits chier https://telegra.ph/Prisonniers-de-guerre-russes-tortur%C3%A9s-par-les-racailles-ki%C3%A9viennes-04-02 (il faut parfois être grossier) hier, en remuant ciel et terre, toute la journée, interrogeant les hôpitaux, les ministères, des tas de gens qui avaient des choses plus importantes à faire, pour s'entendre dire qu'il fallait éviter de faire un scandale à propos des exactions de l'ennemi, pour éviter de le mettre mal à l'aise lors des négociations ! En concluant que tel détail était avéré mais que tel autre ne l'était pas, et qu'un autre encore était un peu différent.
Et le lendemain matin ! Quelques heures après seulement ! Des pourritures occidentalo-kiéviennes sans aucun scrupule, nous balancent de la merde informationnelle en la faisant passer pour du caviar.
Mais c'est ainsi, il y a les gens biens d'un côté, qui respectent de saines valeurs, des principes universels, et puis il y la racaille de l'autre, qui fait ce qu'elle sait faire parfaitement. Nous devons rester fidèles à nos principes. Mais il faut cesser de faire des cadeaux.
Lorsqu'on trouve des faits avérés, il faut les exposer, plutôt que de les garder discrets, pour ne pas indisposer les pourritures.
https://t.me/rlz_the_kraken/48969
Cette vidéo est apparue sur Telegram il y a quelque temps et a pris une nouvelle couleur avec les dernières observations sur Boutcha.
Elle a été postée à l'origine par le néo-nazi Botsman comme une démonstration du "travail" de son équipe à Boutcha. Dans la vidéo, l'un des membres demande "peut-on tirer sur ceux qui n'ont pas de brassards bleus ?", ce à quoi il reçoit une réponse affirmative. Et les morts portent des brassards blancs...
Donc le puzzle se complète. Nos gars avaient quitté Boutcha dès le 30 mars, puis les nazis sont entrés. Apparemment, l'unité de Botsman a massacré tous les habitants qu'elle soupçonnait de collaborer avec les forces armées russes, et elle essaie maintenant de rejeter la faute sur la Russie. Cela explique d'ailleurs pourquoi les plaies contiennent du sang non coagulé.
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