par 4 Oct 2021 |
|Je ne supporte plus d’entendre nos « goinfrés » nos confortablement « installés » m’expliquer doctement que « quand même en France nous avons de la chance de vivre très bien ».
Cette phrase est toujours prononcée par ceux qui ne veulent pas voir ce qu’il se passe alors qu’ils le savent pertinemment.
Oui, beaucoup vivent encore bien en France, et nous sommes d’accord.
Mieux vaut-être en train de faire la queue devant la soupe populaire étudiante que dans un camps de réfugiés syriens, afghans ou encore soudanais dans un coin reculé de l’Afrique.
Mais…
Mais, je ne peux pas oublier que ce pays plonge, vit une véritable descente aux enfers, et que non, ce n’est pas normal de voir nos enfants faire la queue pour un peu de pain.
Ce soir à Paris, le retour des longues files d’attente pour les distributions alimentaires en cette rentrée universitaire.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) September 30, 2021
Une situation toujours aussi critique pour de nombreux étudiants depuis la crise du Covid.
Reportage complet très vite sur @brutofficiel. pic.twitter.com/au5AhUSUTP
C’est donc un spectacle d’une bien grande tristesse à mettre sous les yeux de tous ceux qui osent vous dire « qu’on a de la chance en France ».
Dites-leurs, que ce qu’ils voulaient sans doute dire, c’est que « eux ont de la chance » ce qui est très différent. N’ayant pas à faire la queue aux restos du cœur je rentre dans la catégorie de ceux qui ont « de la chance », mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est que l’action politique doit avoir pour objectif d’éviter ce genre de situation et que tout le monde puisse avoir sa place dans la société.
Charles SANNAT
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