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mercredi 7 octobre 2020

L’enseignement de l’arabe en France, une étape de la conquête islamique ?


 
 

« La langue arabe est une prolongation de l’entité de la Oummah et le moyen d’expression de sa culture, de sa civilisation et de la place qu’elle occupe dans le monde. 

Elle est la vraie détentrice de l’identité culturelle des musulmans. […] Son enseignement est considéré comme un moyen de fortifier et de protéger l’identité culturelle et le particularisme islamique, de maintenir et de consolider les liens de la jeunesse avec les valeurs humaines mises en exergue par l’islam. »

C’est en ces termes que l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), dans son document intitulé Stratégie de l’action islamique culturelle à l’extérieur du monde islamique adopté par la 9e conférence du Sommet islamique tenue au Qatar en 2000, définit la nécessité d’apprendre la langue arabe pour les enfants musulmans en âge scolaire vivant en Europe occidentale, population qu’elle évalue déjà, à cette époque, à 7 millions d’individus…

À la lumière de ce texte révélateur, il apparaît que l’encouragement à l’apprentissage de l’arabe, fût-il dispensé par l’école publique, sera inévitablement compris par les associations musulmanes comme une capitulation culturelle et civilisationnelle de la France au moment où, comme vient de le rappeler pertinemment le maire de Béziers Robert Ménard, « dans les familles d’origine immigrée, on a plutôt besoin de mieux apprendre le français à l’école […] Cette mesure est le contraire de l’intégration. »

Au prétexte de lutter contre le « séparatisme » et le « communautarisme » pratiqués par de nombreux mahométans vivant sur notre sol, l’État encourage une islamisation de la France déjà bien engagée, d’autant qu’il se montre incapable de rétablir l’ordre et la sécurité dans certains territoires perdus par la République.

Que font nos gouvernements successifs depuis plus de quinze ans, alors que la situation était déjà inquiétante à cette époque ? Ainsi, l’Inspection générale de l’Éducation nationale dressait, en juin 2004, un constat accablant sur « Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires », qui décrivait un basculement, rapide et récent, l’accomplissement en quelques années de l’islamisation de quartiers entiers qui ne se limite pas aux banlieues mais touche également des bourgs de campagne.

À la même date, l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure publiait la contribution de l’anthropologue Dounia Bouzar sur le rôle des associations musulmanes en France, soulignant que l’État et les collectivités dépensent des sommes importantes pour soutenir des personnes censées pacifier les quartiers, alors que leur action va à l’encontre des attentes de la puissance publique, propageant un islam radical auprès de la jeunesse.

Mais dormez tranquilles, bonnes gens, les fabuleuses mesures édictées par le magicien Macron vont ramener tout ce petit monde dans le giron laïque de notre bonne vieille République…

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