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samedi 31 octobre 2020

Lettre ouverte au temps de la « crise » du Covid 19


 

Lettre ouverte reçue d'un lecteur de ce blog sous forme de commentaire, merci à lui ou à elle

Remerciement aux femmes et hommes qui osent réfléchir, contester et partager leurs interrogations…


Nous avons découvert avec stupeur le pouvoir des laboratoires, les liens et conflits d’intérêts entre le monde la recherche, le monde politique et ces mêmes laboratoires ; que l‘on pouvait priver les médecins de leur libre arbitre et de leur liberté de prescrire ; à quel point le système de santé est fragile et que nous - les pays les plus riches du monde - pouvons manquer de tout (lits, masques, test, blouses, gants, respirateurs, médicaments...), tandis que nos responsables continuent de refuser de payer le personnel médical de façon décente ; que nous sommes soignés par des chercheurs et scientifiques réunis en conclave et pas par les soignants de terrain que sont nos médecins de ville et hospitaliers ; que pour obéir aux prescriptions d’une administration hors sol on a renvoyé à domicile des malades sans traitement, alors qu’il en existait, favorisant ainsi le nombre de cas graves ; à quel point les chiffres peuvent être trompeurs et devenir une arme puissante de manipulation et de culpabilisation pour instiller la peur et la soumission ; que les algorithmes et modélisations à outrance, en se substituent parfois à la réalité et à l’intelligence humaine, peuvent servir d’excuse pour des choix politiques contestables ; que les hommes et les femmes qui vivent sur ce territoire peuvent pas être soumis s’ils ne réagissent, et mis à genoux sans contrepouvoir…
Nous avons découvert que au nom d’une politique sanitaire contestable nous sacrifions la vie, que nous isolons, que nous détruisons un tissu social riche, que nous bloquons les itinéraires de vie d’un nombre incalculable d’êtres humains, que nous fermons les lieux de rencontre, de création, et de bonheur pour masquer les incompétences et les erreurs de quelques-uns.

Nous empêchons la vie et masquons les enfants. Nous empêchons des gens qui s’aiment de se voir. Nous avons été jusqu’à empêcher les vivants d’accompagner leurs morts.

Prise d’effroi j’ai voulu comprendre. J’ai lu, j’ai écouté… Je n’aurais pu le faire si des femmes et des hommes courageux n’avaient pris la parole au risque de subir insultes, pressions et mesures de rétorsion…
C’est pourquoi je remercie :
- les signataires de la tribune datée du 10 septembre dernier paru dans le Parisien
- les médecins, professeurs de médecine, chercheurs, infirmières, anthropologues, hommes politiques, avocats et les simples citoyen(ne)s qui cherchent à résister à une forme nouvelle de barbarie qui assombrit notre horizon.
- et tout particulièrement, les professeurs et docteurs Alexandra Henrion Caude, Jean Dominique Michel, Christian Peronne, Philippe Parola, Didier Raoult, Jean François Toussaint, Laurent Toubiana, et tous les autres dont je n’ai pas encore eu le bonheur de découvrir les analyses, arguments et interrogations.

Cristi Cohen, Ile d’Yeu le 31 Octobre

1 commentaire:

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