Peu à peu, les libertés reculent.
La presse se voit convoquée par la DGSI afin d’y dévoiler ses sources.
Le politiquement correct règne dans la plupart des médias audiovisuels, et particulièrement à France Télévisions et Radio France.
Le législateur multiplie les lois restrictives à la liberté d’expression.
La liberté de circulation est limitée par la simple volonté d’agitateurs minoritaires ou parce que votre voiture est trop vieille.
La culpabilisation règne en maître afin de clouer au pilori les contradicteurs de la bien-pensance.
« Vous mangez trop gras, trop salé, trop sucré, pas assez bio. »
« Vous consommez trop de viande. » « Fumer tue. »
« Vous avalez trop de médicaments. »
« Vous devez boire avec modération. »
« Vous ne bougez pas assez. »
« Vous triez mal vos déchets. »
« Vous polluez votre planète. » Etc.
Je vous laisse compléter la liste.
La liberté de penser ou d’opinion est également attaquée.
Plutôt que de contre-argumenter, on interdit : « Le racisme n’est pas une opinion » ; « vous ne devez pas avoir de pensées homophobes, sexistes, islamophobes… »
Ne serions-nous pas un peu en marche vers une dictature ?
Et qui dit dictature dit dictateur.
Je vous rassure, il ne viendra pas du parti présidentiel. Qui pourrait-il être ? Que pourrait être son portrait-robot ?
D’abord, une féministe !
Car il s’agira d’une femme, ou plus exactement d’une féministe dont la haine des hommes l’amènera à faire de ceux-ci des « êtres » de seconde zone.
Après les épisodes de lynchage médiatique des hashtags « Balance Ton Porc » ou de « Me Too », plus question d’égalité homme-femme (je veux dire femme-homme…).
Le mâle blanc est promis à la relégation.
Ensuite, une islamo-gauchiste !
Parce qu’« Elle », dans un premier temps, n’a pas fait le deuil de ses théories gauchisantes multiculturalistes.
Ainsi, « Elle » ne se mettra pas en travers de la rue pour empêcher que la loi coranique s’applique et peut détourner le regards face aux comportements sexuels déviants (agressions sexuelles, viols) d’hommes de confession musulmane au motif des écarts de civilisation entre l’Europe et l’islam.
Évidemment, une égalitariste-collectiviste !
Pas question de différence de revenus entre femmes.
Aussi, « Elle » impose le bon vieux collectivisme stalinien.
Un seul mot d’ordre pour une seule tête : « Toutes pauvres mais toutes égalitaires. »
C’est la fin du capitalisme, maux de toutes les discordes.
« Elle » interdira même qu’il y soit fait référence même pour le diffamer.
Cela va sans dire, une prophétesse de l’écologisme !
L’écologisme, c’est la version extrémiste de l’écologie.
À force de restriction, tous les véhicules à moteur finissent par être interdits.
Les usines nucléaires sont fermées, ainsi que les usines hydrauliques et les éoliennes, à cause de leur consommation d’huile et de béton.
« Elle » interdit toute production d’électricité.
Pour faire bon poids, une végane !
« Elle » interdit de consommer de la viande ou des produits d’origine animale.
Même pour se nourrir !
Les « animaux sont des êtres humains comme les autres », pour reprendre la phrase mémorable d’une célèbre actrice française.
Les droits de l’homme ont été supplantés par les droits et libertés fondamentaux de tous les animaux. Rapidement, la question des droits des animaux entre eux se pose et, en premier lieu, le droit des carnivores à dévorer leurs proies.
Et puis, une écologiste malthusienne !
Les enfants étant des facteurs de production de gaz carbonique, « Elle » instaure une politique draconienne de droit à l’enfant : un enfant par couple.
Peu à peu, pour « sauver la planète », les plus fidèles de « Elle » (et les plus extrêmes) se feront stériliser.
Et pour finir, « the last generation » !
L’économie s’effondre.
La production industrielle disparaît ainsi que la production agricole.
Les administrés de « Elle » deviennent de simples cueilleurs.
Les scènes de cannibalisme se multiplient.
La famine, le manque d’eau potable, les maladies ne laissent que 10 % des plus jeunes et des plus vaillants des contemporains de « Elle » en vie.
La politique « anti-enfant » et la hausse de la mortalité infantile n’ont pas permis le renouvellement de la génération.
« Elle » disparaît, touchée par la maladie, avec SA dernière génération !
J’ai fait un cauchemar…
Laurent Sailly
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