Robert Jensen
Ce qui est particulièrement frappant en cette époque qui, à bien des égards, aurait sans doute fait tomber de leur chaise Churchill et de Gaulle, c’est cette sorte de simultanéité des phénomènes culturels, religieux, historiques, médiatiques, idéologiques observés du nord au sud et d’est en ouest du continent européen.
Dans ce contexte, le citoyen européen en devenir est prié instamment de faire profil national bas, de raser ce qui lui reste de murs et d’encaisser ad aeternam les discours sur la saloperie de ses misérables ancêtres, seul héritage (la saloperie) qu’on veuille bien lui concéder encore…
Il y a, là-dessus, accord unanime entre l’essentiel de nos tristes politiques et l’heureux « arrivant », qui d’ailleurs n’en demandait pas tant et s’étrangle probablement de rire entre deux séances de martyrologe victimaire.
J’avais un postulat que je me permets de répéter ici : le multiculturalisme masque un désarmement culturel unilatéral imposé aux populations antérieurement établies sur le continent, au titre de la tranquillité et de la carrière du politicard en charge des affaires du moment.
Aussi, lorsque ce dernier vous susurre mielleusement à l’oreille « apaisement, apaisement », entendez « capitulation, capitulation ».
Le tout sous l’œil hilare du reste du monde, où l’idée de nation et la priorité de l’autochtone, comme de bien entendu, restent plus sacrées que jamais…
Les exemples se ramassent à la pelle.
Au moment où, par exemple, en France, des adeptes musulmans de l’autocensure capillaire tentent d’imposer la baignade habillée dans nos piscines, aux Pays-Bas, l’on est obligé d’en fermer certaines parce que des « jeunes » (lire « jeunes Marocains », dans l’article) viennent régulièrement de la Belgique proche imposer leur conception du « vivre ensemble ».
Au même moment, en Allemagne, à Düsseldorf, lorsqu’un « jeune » en menace un autre dans une piscine et que le père de ce dernier intervient, la famille se retrouve bientôt cernée par plusieurs centaines de « jeunes » agissant, tenez vous bien, « par solidarité ».
Inutile de faire un dessin : bien entendu, silence radio dans toute l’Europe.
Cela se ressent jusque dans les questions climatiques, puisqu’il s’agit, là encore, de culpabiliser un sujet européen au passé si nauséabond.
Sur le plan médiatique, l’on retrouve ces équivalences : en France, c’est Zemmour, viré de certains médias, en Hollande, c’est un certain Robert Jensen, homme de média qui avait un « talk-show » télévisé sur l’une des chaînes du groupe RTL Nederland, RTL5, viré lui aussi, et véritable guerrier anti-politiquement correct qui anime désormais, et faute de mieux, une émission sur YouTube, intervenant souvent sur les questions climatiques et contre ce qu’il nomme les fables climatiques et leur lot de casseroles culpabilisantes.
J’ai attiré, dernièrement, son attention sur un article du Parisien du 29 juin, qu’il a relayé dans son émission, et qui est passé curieusement sous silence dans le reste des médias français, hormis Le Figaro : savons-nous qu’en 1911, une canicule s’abattit sur l’Europe et la France, qui dura approximativement 70 (!) jours, de juillet à septembre ?
Personnellement, je n’y connais rien en questions climatiques mais suis capable de comprendre qu’en 1911, point d’émissions massives à effet de serre dans l’atmosphère…
À Paris, les gens finirent par dormir dans la rue, des températures frôlant les 40 °C (y compris à Londres), et au total, en France, il y eut autour de 40.000 morts !
Oui, vous avez bien lu (même s’il s’agit, en grande partie, d’enfants en bas âge).
Silvio Molenaar
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