Le 01/07/2016
Gabriel Robin
N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent.
Rama Yade, candidate surprise à la présidence de la République, est représentée par un superbe dessin en couverture du dernier numéro du magazine Charles, sous-titré Racisme et Politique.
En exergue, une citation de l’ancien secrétaire d’État des Affaires étrangères et des Droits de l’homme du deuxième gouvernement de François Fillon : « Les Français de souche n’existent pas. »
Certes, Rama Yade est coutumière des approximations, des déclarations à l’emporte-pièce et des anachronismes.
Mais il fallait tout de même oser affirmer pareille sottise.
Un peu comme s’il me prenait subitement l’envie de déclarer que la France n’était qu’un énième « hoax de l’extrême droite », que Charles de Gaulle avait été inventé par l’imagination fertile de ces esprits paranoïaques qui propagent des théories complotistes ou que Rama Yade provenait d’une souche enracinée en Aveyron depuis le XIe siècle après Jésus-Christ.
J’aurais tort, et on me le ferait remarquer.
Pour justifier son assertion, Rama Yade brode une argumentation assez perverse jouant sur deux tableaux : le registre victimaire habituel et un républicanisme abstrait aussi insipide que bourré de clichés.
Elle affirme notamment qu’il « n’y a pas de droit du sang » en France, ce qui est parfaitement inexact.
L’article 18 du Code civil prévoit que « Est français l’enfant dont l’un des parents au moins est français ».
Cela s’appelle le droit du sang.
Certes, le droit du sang souffre de trop nombreuses exceptions, mais il existe dans notre droit depuis le Code civil de 1804.
Rama Yade pourra toujours ergoter, elle se trompe.
Deuxième point problématique de son entretien, Rama Yade déclare qu’il n’y a pas de « Français de papiers ».
Pourquoi, alors, débattre de l’extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français, et aussi, dans certains cas spécifiques, aux mononationaux français ?
Si les Français de papiers n’existaient pas, quel serait l’intérêt de prévoir la possibilité de déchoir des « Français » de leur nationalité française ?
Ces deux exemples suffisent à démontrer les limites intellectuelles de l’épouse de Joseph Zimet, directeur de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et, donc, responsable direct des cérémonies déshonorantes qui devaient commémorer le souvenir de la bataille de Verdun.
N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent.
Ils sont une réalité et leurs noms se trouvent sur les monuments aux morts de tous les villages.
Rama Yade n’est pas une Française « de souche », elle est une Française assimilée qui a acquis la nationalité suite à une démarche positive.
C’est très bien.
Hypothétiquement, il me serait possible de m’assimiler à la société sénégalaise puis de demander ma naturalisation.
Dans pareil cas, je deviendrais sénégalais moi-même, mais je ne serais pas un « Sénégalais de souche ».
Très simple à comprendre, voire universellement admis.
Il est, d’ailleurs, étonnant de constater à quel point ces « Français de souche » dérangent la classe politico-médiatique.
Pour Rama Yade, ils n’existeraient pas.
Pour le CSA et le gouvernement, ils existeraient trop à la télévision.
On ne sait plus que penser.
En exergue, une citation de l’ancien secrétaire d’État des Affaires étrangères et des Droits de l’homme du deuxième gouvernement de François Fillon : « Les Français de souche n’existent pas. »
Certes, Rama Yade est coutumière des approximations, des déclarations à l’emporte-pièce et des anachronismes.
Mais il fallait tout de même oser affirmer pareille sottise.
Un peu comme s’il me prenait subitement l’envie de déclarer que la France n’était qu’un énième « hoax de l’extrême droite », que Charles de Gaulle avait été inventé par l’imagination fertile de ces esprits paranoïaques qui propagent des théories complotistes ou que Rama Yade provenait d’une souche enracinée en Aveyron depuis le XIe siècle après Jésus-Christ.
J’aurais tort, et on me le ferait remarquer.
Pour justifier son assertion, Rama Yade brode une argumentation assez perverse jouant sur deux tableaux : le registre victimaire habituel et un républicanisme abstrait aussi insipide que bourré de clichés.
Elle affirme notamment qu’il « n’y a pas de droit du sang » en France, ce qui est parfaitement inexact.
L’article 18 du Code civil prévoit que « Est français l’enfant dont l’un des parents au moins est français ».
Cela s’appelle le droit du sang.
Certes, le droit du sang souffre de trop nombreuses exceptions, mais il existe dans notre droit depuis le Code civil de 1804.
Rama Yade pourra toujours ergoter, elle se trompe.
Deuxième point problématique de son entretien, Rama Yade déclare qu’il n’y a pas de « Français de papiers ».
Pourquoi, alors, débattre de l’extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français, et aussi, dans certains cas spécifiques, aux mononationaux français ?
Si les Français de papiers n’existaient pas, quel serait l’intérêt de prévoir la possibilité de déchoir des « Français » de leur nationalité française ?
Ces deux exemples suffisent à démontrer les limites intellectuelles de l’épouse de Joseph Zimet, directeur de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et, donc, responsable direct des cérémonies déshonorantes qui devaient commémorer le souvenir de la bataille de Verdun.
N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent.
Ils sont une réalité et leurs noms se trouvent sur les monuments aux morts de tous les villages.
Rama Yade n’est pas une Française « de souche », elle est une Française assimilée qui a acquis la nationalité suite à une démarche positive.
C’est très bien.
Hypothétiquement, il me serait possible de m’assimiler à la société sénégalaise puis de demander ma naturalisation.
Dans pareil cas, je deviendrais sénégalais moi-même, mais je ne serais pas un « Sénégalais de souche ».
Très simple à comprendre, voire universellement admis.
Il est, d’ailleurs, étonnant de constater à quel point ces « Français de souche » dérangent la classe politico-médiatique.
Pour Rama Yade, ils n’existeraient pas.
Pour le CSA et le gouvernement, ils existeraient trop à la télévision.
On ne sait plus que penser.
Si Rama Yade, nous sommes là, partout, autour de vous, même dans vos rues sombres...
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