Une femme qui avait faussement prétendu être une rescapée des attentats de novembre dernier à Paris a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour escroquerie mercredi par le tribunal de Bobigny, près de Paris.
Elle avait assuré qu'elle y était le soir du massacre avec un ami, un homme réellement décédé lors de l'attaque.
Après avoir réuni un dossier compilant certificats médicaux falsifiés et faux témoignage, elle avait réclamé 10.000 euros.
Mais les juges d'instruction avaient pointé des incohérences et demandé des vérifications.
Ne voyant pas le versement arriver, elle avait relancé le fonds pas moins de sept fois, évoquant dans ses courriels "blessures", "flashbacks" et "dépression".
Réfugiée politique camerounaise arrivée en France en 2007, elle était allée jusqu'à accuser le fonds d'indemnisation de "discrimination".
Une autre jeune femme, âgée de 24 ans, doit être jugée le 21 novembre pour des faits similaires.
Deux cas de fraude avérés
L'avocat du fonds d'indemnisation, Jean-François Laigneau, a précisé que seuls ces deux cas de fraudes avérés se retrouvent devant la justice, mais que des "doutes" existent sur d'autres dossiers.
Au 1er juillet, le fonds avait ouvert 2.650 dossiers d'indemnisation pour des victimes, ou leurs proches, des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et près de 500 blessés.
Au total, 35,8 millions euros ont déjà été versés et quelque 500 propositions définitives d'indemnisation ont été envoyées par le fonds de garantie.
7sur7.be via
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