Mohamed tue un piéton, il est bientôt libéré

Le 02/07/2016

 

Mohamed tue un piéton, il est bientôt libéré

A Besançon, Mohamed Atil, 18 ans, fait une roue arrière sur une moto de cross et tue un piéton de 76 ans, dimanche dernier.
Jugé en comparution immédiate, il ne fera que onze jours de prison et purgera sa très légère peine sous surveillance électronique.
C’est aux commandes de son 123 cm³ de cross, interdite à la circulation sur la voie publique, que Mohamed Atil déboule à vive allure chemin des Torcols à Besançon et percute sa victime.
 Ce piéton ne se relèvera jamais.
Comme tout accident de la circulation, on remet souvent la faute au « pas de chance »… être « là au mauvais endroit, au mauvais moment ».
Mais dans ce cas précis, avec un bolide interdit sur cette chaussée, il ne s’agit pas d’un banal accident.
Avec un comportement de chauffard, il ne s’agit pas non plus d’un banal accident.
 Mais pire encore…
Une fois l’accident causé, Mohamed Atil a relevé sa moto et a fait le tour du corps à terre, sans un regard pour la victime.

 Avant de s’enfuir, de brûler sa moto en forêt et de se débarrasser de son casque et de ses vêtements. Même si, le soir même, sur conseil de ses parents et de son employeur, il s’est présenté de lui-même au commissariat.
 Nous ne parlons plus du tout d’accident lorsqu’il y a ainsi un délit de fuite et une manoeuvre calculée pour dissimuler toute preuve de sa culpabilité.
Malgré tous ces éléments apportés par l’avocat de la partie civile (la soeur de la victime) et le procureur, le juge ne retiendra que le plaidoyer de l’avocat de Mohamed, Me Schwerdorffer, qui demande de ne pas faire un mauvais exemple de son client, lui, si bien, si honnête puisqu’il a un CDI comme électricien !
A l’issue du verdict, le chauffard-assassin, ne sera condamné qu’à 2 ans de prison dont 15 mois avec sursis, soit 9 mois seulement.
D’ici onze jours, il devrait sortir de prison pour purger sa peine sous surveillance électronique.
 Sa victime n’est pas encore enterrée, qu’il est bientôt libre !

Voilà la justice française !

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